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S'il a déserté les plateaux de télévision ces dernières années, Jean-Pierre Foucault n'en demeure pas moins l'un des animateurs les plus emblématiques. Et les plus fortunés. Selon Capital, le présentateur touchait ces dernières années 35 000 euros brut par édition de Miss France. Une somme qui lui permettait selon lui de s'entourer de collaborateurs : "J’emploie cinq personnes pour m’aider à préparer l’émission", précisait-il à nos confrères.
Toujours selon Capital, Jean-Pierre Foucault gagnait 15 000 euros par numéro de Qui veut gagner des millions ?. La Française des Jeux lui versait par ailleurs 4 000 euros pour chaque tirage du Loto. D'après Yahoo!, l'animateur demanderait entre 35 000 et 45 000 euros par prime-time à TF1. Il serait d'ailleurs l'un des rares à ne facturer la chaîne qu'au programme. "D'une façon générale, l'argent que je gagne, je ne le gagne pas pour 50 minutes d'émission, mais pour 42 ans de métier et 50 minutes d'émission", estime l'intéressé.
Jean-Pierre Foucault : un patrimoine important
Les rumeurs sur le patrimoine de Jean-Pierre Foucault ont toujours alimenté la presse people et Internet. Difficile de connaître exactement le montant de la fortune de l'animateur, qui dispose également de biens immobiliers et de véhicules de collection. D'après Capital, il se verserait des dividendes estimés entre 400 000 et 800 000 euros par an. En 2015, il aurait dû payer un impôt sur la fortune de 68 817 euros, ce qui équivaut à un patrimoine de 7,5 millions d'euros.
Comme l'a révélé le site Gotham City, Jean-Pierre Foucault a fait l'objet d'un redressement fiscal de 365 394 euros pour les années 2011 à 2015. La Cour d'appel de Paris a d'ailleurs donné raison à l'administration cette année et a condamné l'homme de 74 ans à régler la note.
Jean-Pierre Foucault : des placements sanctionnés par le fisc
Pour diminuer l'ISF, supprimé en 2018 par Emmanuel Macron, Jean-Pierre Foucault avait investi dans des centrales photovoltaïques en Guadeloupe et à Saint-Domingue. Il avait également transmis son patrimoine à sa fille en 2003, via la société Parasol Production. Et bénéficier ainsi du pacte Dutreil qui permet de réduire le montant de l'impôt de 75 %.
Or, le fisc a considéré que l'entreprise ne remplissait pas l'un des principaux critères du pacte Dutreil, à savoir se consacrer à une activité majoritairement commerciale. "Plus de 90% des actifs de la société étaient des placements, des liquidités, des participations dans des sociétés de production d'énergie renouvelable, et de créances sur ces participations", a ainsi estimé le fisc. La Cour d'appel, saisie par Jean-Pierre Foucault, a confirmé ce constat : Parasol Production ne servirait qu'à effectuer des placements financiers dans le cadre de la gestion du patrimoine de l'animateur.