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Après Anthony Delon, c'est au tour du benjamin du clan, Alain-Fabien, de sortir du silence dans les colonnes de Paris Match. Le jeune homme, qui a porté plainte pour "abus de faiblesse" contre sa soeur Anouchka, a évoqué sans détours l'état de santé de son père ainsi que son quotidien à son chevet.
L'acteur de 29 ans a révélé que son père était trop diminué pour parler. "J'aimerais bien qu'Alain Delon me dise des choses, mais quand j'arrive à le faire parler, je suis obligé de me mettre sur un genou et d'approcher mon oreille de sa bouche, et parfois de le faire répéter trois, quatre, cinq fois après avoir éteint le chauffage qui fait du bruit pour l'entendre et le comprendre", a-t-il révélé. Il explique également que son père "a des jours avec et des jours sans" si bien qu'il y a "des jours plus compliqués" durant lesquels "il oublie, se réfugie dans ses pensées".
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Alain-Fabien Delon au chevet de son père
D'après le frère d'Anthony et d'Anouchka Delon, la santé de leur père se serait peu à peu dégradée après le départ de sa "dame de compagnie" Hiromi Rollin. Cette dernière avait été accusée par les enfants Delon de "harcèlement moral", "détournement de correspondances", "violence sur personne vulnérable" et "abus de faiblesse". Des plaintes qui ont récemment été classées sans suite par le parquet de Montargis.
"Trois jours après le départ de Hiromi Rollin, le 5 juillet dernier, ma sœur est partie en vacances en Corse… Pour arranger tout le monde, alors que je m'étais engagé à écrire un scénario, que j'avais des castings à passer, je me suis retrouvé là, à plein temps", a raconté Alain-Fabien dans les colonnes du magazine . Au chevet de son père, le jeune homme concède que "les débuts ont été difficiles".
"J'ai dû faire venir un médecin tous les jours pour perfuser papa qui refusait de s'alimenter et de boire. Je n'avais pas versé une larme depuis deux ans, il a réussi à me faire pleurer", a-t-il expliqué. Un moment privilégié avec son père durant lequel il a ressenti la détresse du comédien de 88 ans. "Plusieurs fois, il m'a montré par des signes ou dit qu'il voulait en finir. Il était tellement mal, mais il a survécu". Encore aujourd'hui, il est au chevet d'Alain Delon, affaibli par son AVC survenu en 2019.