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Il était l'un des artistes français les plus emblématiques de sa génération. Avec ses titres à succès tels que La nuit je men s (issu de son célèbre album "Fantaisie militaire"), Vertige de l'amour ou encore Madame rêve, Alain Bashung s'est fait une place privilégiée dans le coeur des Français. Une belle carrière dans la chanson française qui s'est arrêtée brutalement en 2009.
Alain Bashung s'est éteint soudainement le 14 mars 2009 à l'hôpital Saint-Joseph à Paris. L'artiste de 61 ans se battait depuis un an contre un cancer du poumon. "Alain était très malade, il avait des métastases au cerveau", avait révélé Chantal Monterastelli, la seconde épouse d'Alain Bashung, dans les colonnes de Journal du Dimanche. Les obsèques de l'artiste eurent lieu en l'église Saint-Germain-des-Prés à Paris en présence de nombreuses personnalités. Alain Bashung a ensuite été inhumé au cimetière du Père-Lachaise dans le 13e division. Sa sépulture est gravée d'arcs de cercle faisait ainsi référence aux sillons des vinyles.
À la mort du chanteur Alain Bashung, plusieurs questions se sont posées quant à son héritage. L 'artiste avait été marié à trois reprises et avait eu deux enfants : un fils, Arthur, né de son second mariage avec Chantal Monterastelli et une fille, Poppée Bashung, née de sa dernière union avec son épouse Chloé Mons.
Comme l'a révélé sa deuxième ex-femme, leur fils n'aurait rien hérité de son père. "Le lendemain de l'enterrement de son père, Arthur a eu le choc de recevoir le testament : Alain avait laissé à sa veuve tous ses droits d'auteur, bénéfices artistiques, biens, meubles et effets personnels", avait-elle raconté en 2018 au JDD et de poursuivre : "Concrètement, jusqu'à la mort de sa belle-mère, qui n'est pas beaucoup plus âgée que lui, Arthur ne pourra rien percevoir. De plus, il n'a aucun droit de regard sur l'utilisation de l'image de son père".
D'après elle, son fils avait été écarté de la vie d'Alain Bashung. "Pendant près de dix ans, Arthur n'a plus vu son père. Aucune nouvelle. Alain avait fait un choix entre sa nouvelle femme et son fils. J'ai vécu dix-huit ans avec lui. Je sais à quel point, en dehors de sa carrière, il était un homme influençable", a-t-elle expliqué. Son fils ne l'aurait vu que quelques jours avant sa mort mais "jamais en tête-à-tête" puisque "la femme d'Alain était toujours présente".
Avant de mourir, Alain Bashung avait rédigé un testament. D'après sa seconde ex-femme, cela avait été fait une semaine après l'annonce de son cancer. "Lui faire signer ce testament n'a pas dû être bien compliqué", avait-elle raconté, lui qui avait des métastases "au cerveau". Son fils Arthur aurait alors reçu de sa part une maison et rien d'autre. "Là, dans les arguments du testament, il est noté que, Arthur ayant cette maison, il n'avait besoin de rien d'autre. Or il n'avait aucune ressource. Il a fait des intérims, il est allé bosser à l'usine", a-t-elle expliqué.
En 2018, dans les colonnes de Paris Match, la veuve d'Alain Bashung, Chloé Mons, a évoqué la question de l'héritage. Elle y affirmait qu'Arthur Bashung n'avait pas été déshérité par son père, lui qui l'avait attaqué en justice pour ce motif.
"On voit notamment dans le jugement rendu par le tribunal à qui a été distribué l’argent. Il n’est pas allé qu’à moi", a-t-elle déclaré à nos confrères et d'ajouter : "Personne n’a été déshérité, Alain a été extrêmement équitable avec tout le monde". En ce qui concerne les accusations qui allèguent qu'elle lui a fait signer son testament peu de temps avant sa mort, Chloé Mons déclare : "J’hallucine qu’on puisse dire ça. Alain était sur scène quasiment jusqu’à la veille de sa mort. En pleine conscience de tout, il a pris toutes ses décisions, seul ! C’était un homme qui savait ce qu’il faisait" et de conclure plus loin : " La vérité est dans la décision de justice".