MétéoDéluge et inondations : voici ce qu'il faut absolument éviter de faire
La France a connu son mois le plus pluvieux depuis 1999 en septembre 2024. Pour faire face aux pluies intenses et inondations, voici quelques bons réflexes à adopter.
IstockLe mois d'octobre continuera-t-il de plonger une grande partie de l'Hexagone sous de fortes pluies ? Novembre sera-t-il encore pire ? Voici ce qui nous attend, selon les prévisions d'un expert.
Après le passage de la dépression Kirk, qui a apporté un épisode de pluie soutenu sur une large partie du pays, la suite du mois d’octobre se passera-t-elle sous les eaux ? Pour avoir une idée plus précise sur les prévisions, nous avons interrogé Guillaume Jauseau météorologue chez Météo & Radar, qui nous livre ses prédictions pour octobre et ses perspectives incertaines pour novembre.
Octobre : des pluies soutenues et un risque accru d’inondations
Le mois d’octobre sera marqué par un temps très perturbé. "Nous restons sous l’influence d’un flux dépressionnaire en provenance de la Norvège, bloqué par un anticyclone au niveau du Groenland. Cela crée un corridor propice aux perturbations qui vont se succéder sur l’ensemble du pays", explique-t-il. Ce schéma pourrait ainsi entraîner des pluies fréquentes, parfois accompagnées de rafales de vent, etéventuellement des tempêtes. Toutefois, ces dernières sont difficiles à prévoir précisément, et ne peuvent être confirmées que deux ou trois jours à l’avance.
Certaines zones de la France sont particulièrement vulnérables. "Le Nord et le Centre, déjà touchés en septembre par de fortes pluies, devraient à nouveau être les plus affectés," poursuit le météorologue. Ces précipitations, ajoutées aux sols déjà gorgés d’eau et à des nappes phréatiques saturées, augmentent considérablement les risques d’inondations.
Des températures douces à l'Ouest, plus fraîches à l’Est
En ce qui concerne les températures, l’ouest du pays devrait bénéficier de la douceur apportée par le flux océanique. "Les températures resteront relativement douces dans ces régions, autour des normales saisonnières", précise Guillaume. À l’Est, en revanche, les températures devraient être plus fraîches, sans pour autant s’écarter des moyennes habituelles.
Des incertitudes pour novembre, mais un scénario pluvieux possible
Les prévisions pour novembre sont encore incertaines, "il est difficile à ce stade de prédire avec précision ce que nous réserve ce mois. Nous pourrions rester dans un schéma dépressionnaire comme celui du mois d'octobre, avec de nombreuses perturbations venues de l’Atlantique", souligne l’expert. Il faudra attendre la mi-octobre pour obtenir des prévisions plus fiable s. Néanmoins, l’hypothèse d’un mois de novembre pluvieux, à l’image d’octobre, n’est pas à écarter.
Un hiver glacial peu probable
Si vous redoutez déjà un hiver plus rigoureux que l’automne ou craignez des chutes de neige importantes, notre météorologue se veut rassurant : "Un hiver glacial semble peu probable cette année. On parle souvent de vagues de froid intense, mais avec le changement climatique, ces phénomènes deviennent de plus en plus rares." Bien que des épisodes neigeux isolés ne soient pas à exclure, rien n'indique que nous connaîtrons un hiver particulièrement sévère.
