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L'été joue les prolongations. Un coup de chaleur est attendu la semaine du 17 octobre 2022, avec des températures très douces sur la majorité de la France. Patrick Marlière, expert météorologue pour Agate Météo, nous annonce des "conditions estivales exceptionnelles" sur l'ouest de l'Europe à partir de ce week-end.
"En effet, la situation météo ressemble à ces gouttes froides qui ont apporté des masses d'air caniculaires tout au long de l'été", explique-t-il auprès de Planet. Un air chaud et sec devrait s'installer sur le pays dès dimanche 16 octobre, pour ensuite laisser place à des températures "dignes d'un fin août ou d'un mois de septembre", assure le prévisionniste.
Météo : jusqu'à 30°C en début de semaine prochaine
"On pourrait dépasser encore les 30°C dans le sud-ouest (...) A noter que les régions proches de la méditerranée seront moins concernées, avec du vent et des passages nuageux parfois importants", poursuit Patrick Marlière. Si on ne peut pas parler de pic de chaleur, il est incontestable que les températures attendues seront très douces, 7 à 8 voire 10°C au-dessus des normales de saison.
"On a déjà eu des records de températures bien plus importants en octobre, ce ne sont pas des records en soi mais cela s'inscrit dans la continuité de l'été exceptionnel que l'on vient de traverser", nous explique le météorologue. Où fera-t-il le plus chaud ? Découvrez-le dans notre diaporama ci-dessous. Les températures renseignées se basent sur les prévisions d'Agate Météo pour la semaine prochaine.
Quelles prévisions pour la suite de l'automne ?
Le retour à la normale est prévu dès la fin de la semaine prochaine, avec un temps plus perturbé et classique pour l'automne. On remarque toutefois que les températures seront toujours très douces, supérieures aux moyennes de saison.
"La France se trouve toujours dans une situation de sécheresse, il manque énormément d'eau au sud comme au nord du pays. Il faudrait que les mois de novembre et de décembre soient extrêmement pluvieux pour que l'on s'en sorte, et les prévisions n'en prennent pas le chemin", conclut Patrick Marlière.