Sept appareils à adopter pour parer aux coupures de courant

Il existe deux types de batteries externes solaires, conçues à la base pour la randonnée ou le camping par exemple. Elles peuvent s'avérer très pratiques en cas de coupure de courant pour pouvoir continuer à communiquer avec l'extérieur, ou travailler. 

La première, d'un bloc, est équipée de capteurs au dos. Une fois chargée, elle permet de faire fonctionner à la fois une tablette et un smartphone. Elle est équipée de ports USB, micro-USB, USB-C pour un maximum de compatibilité. On la trouve entre 30 et 40 euros en 26 800 mAh. Certaines sont dotées d'un éclairage d'appoint.

L'autre version est composée d'une batterie externe de plus grande capacité et de panneaux solaires repliables de quatre, cinq, six faces. Il suffit de déplier les panneaux, des les brancher à la batterie et le tout est capable de faire fonctionner un ordinateur portable sans avoir à le brancher sur secteur. Comptez 100 euros pour un modèle performant.

Très pratiques, les lampes USB à led rechargeables par port USB peuvent l'être via une batterie externe en cas de coupure de courant. Elles peuvent aussi fonctionner en étant branchées au port USB d'un ordinateur portable.

Il en existe d'innombrables modèles, de tous les styles et toutes les tailles, de quelques euros à beaucou plus, ou, comme le modèle présenté ici à un peu plus de 60 euros.

Le système est aussi ancien que la découverte de l'électricité comme énergie : la dynamo. Il existe des batteries externes équipées d'une manivelle qui permet de les recharger en la tournant un certain temps, pour alimenter un téléphone portable ou une tablette. Elles proposent plusieurs ports USB selon les modèles, dont la puissance peut atteindre 30 000 mAh, et quasiment toutes une lumière d'appoint. On les trouve entre 80 et 100 euros.

Il existe également des batteries externes solaires comme celles présentées plus haut qui peuvent aussi être rechargées en mode dynamo grâce à une manivelle. On les trouve entre 50 et 80 euros selon les fabricants.

Si le chauffage est électrique, en cas de coupure de courant due à une quelconque raison, un chauffage d'appoint est indispensable. En cas d'inondation, le chauffage central peut cesser de fonctionner, qu'il soit généré par une chaudière ou un poêle à granulés puisqu'ils ont besoin d'électricité notamment pour démarrer...

Restent la cheminée ou le poêle à bûches mais si l'eau est montée trop haut, ils risquent de demander un long temps de séchage avant d'être opérationnels.

La solution (celle fonctionnant avec un groupe électrogène ayant été évoquée) est d'opter pour un ou plusieurs appareils indépendants :

- le poêle à pétrole (fioul) : il est aujourd'hui disponible avec une interface électronique, un écran d'affichage, est programmable, sécurisé, intelligent. On le trouve d'environ 130 à 300 euros pour chauffer jusqu'à 48 m2, auxquels il faut rajouter les bidons de combustibles, vendus en grande surface, en comptant environ 15 euros les 10 litres.

- le poêle à gaz : fonctionnant à flammes apparentes ou à infrarouge, ils sont capables de chauffer une surface de 40 m2 par convection, rayonnement, ou les deux. Moins sophistiqués, il fournissent une montée en température très rapide, leur allumage se fait électroniquement. Ils se branchent sur des bouteilles de butane ou propane de 12, 15, 16 kg. Attention, les détendeurs ne sont pas toujours fournis. Comptez de 60 à 300 euros.

Compacts, ils peuvent aisément être rangés en hauteur, dans un placard et servent à chauffer une pièce ou deux, pas plus. En général, on estime qu'il faut une puissance d'un Watt pour chauffer 1 m2.