Récupération de l'eau de pluie : ces règles que vous devez respecter sous peine d'amende et de prison

En France, une installation d'un récupérateur d'eau a lieu toutes les 5 minutes, pour un total de "275 récupérateurs par jour" peut-on lire sur le site spécialisé Planétoscope. Avec des épisodes de sécheresses qui se multiplient ces dernières décennies, pouvoir récupérer l'eau naturellement grâce à des installations disponibles à tous les prix et pour toutes les contenances est une véritable aubaine.

C'est le cas d'Alain, un cinquantenaire actif résidant dans une maison avec jardin en région parisienne. Depuis une dizaine d'années, il arrose son potager et ses fleurs avec l'eau issue de la pluie, grâce à un récupérateur de 300 litres, installé près d'une gouttière de son pavillon. "Je pense que toute personne qui dispose de fleurs ou de végétaux à arroser en extérieur devrait installer ce que moi j'ai à la maison" nous confie-t-il.

Le récupérateur d'eau : indispensable en plein été

S'il est quasi impossible pour lui de ne pas avoir recours au traditionnel tuyau d'arrosage pour compléter son arrosage une fois le récupérateur intégralement vide, le quinquagénaire salue cette alternative : "une fois le temps sec et ensoleillé, j'arrive généralement à utiliser exclusivement le récupérateur d'eau pendant plusieurs semaines. Mais à la fin du mois d'août, le tuyau d'arrosage prend le relai dès que j'en ai vraiment besoin". 

Si les récupérateurs d'eau de pluie ont la cote, leur utilisation est encadrée et vous ne pouvez pas faire tout et n'importe quoi avec, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à une peine de prison dans certains cas. Voici ce que vous devez savoir.