Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Les températures chutent, mais nombreux sont ceux qui baissent également le chauffage. En effet, ce dernier pèse lourd sur le budget des Français. Alors qu'en 2024 ils étaient 30% à le restreindre, revenons sur une étude réalisée en 2020 par le spécialiste de la rénovation énergétique Effy et relayée à l'époque par Capital. Les ménages avaient déboursé en moyenne 1 684 euros cette année-là pour se chauffer. Soit plus d'un mois de salaire brut au SMIC, fixé à 1 589,47 euros par mois en octobre 2021. Ce chiffre était encore plus élevé pour les familles se chauffant au fioul, qui déboursaient en 2020 2 108 euros en moyenne. Quelle sera la facture cette année et en 2025 ?
Il y a trois ans, les prix de l’énergie flambaient sur le marché européen. Le fioul domestique, encore utilisé par 3,5 millions de foyers en France (malgré les aides au changement de mode de chauffage), avait vu son coût bondir de 55% en un an. D'après le Midi Libre, il était affiché à plus d’un euro le litre au 27 octobre. “Une première depuis 34 ans”, précisait le média. Les autres modes de chauffage n'étaient sont pas en reste : les prix du gaz avaient augmenté de 12,6% en octobre, selon Selectra. Quant à l'électricité, le gouvernement avait annoncé une hausse limitée à 4% début février.
Cette année, l'augmentation des taxes taxe sur l'électricité voulue par le gouvernement Barnier est contestée et rien n'est encore sûr, les prix du fioul ont baissé, ceux du gaz sont aussi encore flous mais ne devraient pas flamber.
Les Français baissent le chauffage
Mais face à l’explosion passée des prix de l’énergie, les baisses restent relatives et de plus en plus de Français ont restreint leur utilisation du chauffage. Selon le baromètre du Médiateur national de l'Énergie publié le 12 octobre 2021, six sondés sur dix déclaraient l’avoir réduit et un sur quatre disaient avoir des difficultés à le payer. C'est donc un peu mieux aujourd'hui mais cela reste inquiétant pour des raisons de santé publique.
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