Les gestes à éviter après une piqûre de moustique

Cet été, le Sud de la France a subi une invasion de moustiques particulièrement agressive – une jeune femme de 20 ans a même été victime de 200 piqûres. Si l’épisode semble être passé d’après un communiqué de l’EID-Méditerranée, faire face aux moustiques et à leurs piqûres est un désagréable incontournable de cette saison estivale. Surtout que l’on se rend compte en général de leur méfait une fois accompli : la peau gratte, et un bouton rouge a déjà éclos sur la peau. Quelques conseils existent pour éviter d’aggraver la piqûre et de se blesser.

Première erreur : se gratter

Le premier geste à éviter est sans doute le plus tentant : se gratter à l’endroit de la piqûre. Interrogé par le HuffPost, le dermatologue et vice-président du Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV) Marc Perrussel indique que "lorsque la personne se gratte, le risque c’est de provoquer une infection puisqu’en dehors du fait que ça démange, ça provoque des plaies qui, en période de chaleur, peuvent s’infecter facilement".

Il est aussi contre-indiqué d’appliquer de la chaleur sur la peau. Selon Marc Perrussel, "la plupart du temps, ce qui est déconseillé, c’est de mettre des produits qui brûlent, des produits caustiques qui peuvent provoquer la suppression des démangeaisons mais qui vont surtout avoir des conséquences graves. Certaines personnes par exemple vont utiliser de l’alcool à 90 degrés, ce qui est totalement déconseillé". Dans l’édition américaine du HuffPost, la dermatologue Loretta Ciraldo prévient également les personnes qui ont été piquées contre les produits chauffants ou brûlants : "Cela augmentera la rougeur, le gonflement et les démangeaisons. N'appliquez pas non plus de polysporine ou d'autres pommades antibiotiques. Elles provoquent souvent des réactions allergiques et peuvent aggraver la piqûre au lieu de l'améliorer".