La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La téléphonie 5G, comme le compteur Linky avant lui, a suscité bien des polémiques. Alors que d'aucuns pensent que cette technologie pourrait être dangereuse pour leur santé, notamment à cause des ondes, l'Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses) a renouvelé son avis sur le sujet. Comme l'indique BFMTV, nos connaissances actuelles indiquent que la téléphonie 5G ne représente pas de risques supplémentaires pour la santé, notamment par rapport à sa prédécesseure, la 4G.
"I l est peu probable que ce déploiement entraîne de nouveaux risques pour la santé"
Lors de son avis, publié en 2021, l'agence avait estimé qu'il était peu probable que "le déploiement de la 5G (dans les bandes de fréquences déjà déployées en France) présente de nouveaux risques pour la santé (...) sur la base des données scientifiques disponibles à ce jour". Les nouveaux éléments apportés par l'agence confirment les précédentes affirmations. "Les niveaux globaux d'exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes (...) il est peu probable que ce déploiement entraîne de nouveaux risques pour la santé", conclut l'Anses.
Cela ne signifie toutefois pas que les études s'achèvent. Les expositions à la 5G vont continuer à être surveillées, notamment auprès des enfants. De leur côté, les organisations non gouvernementales Agir pour l'environnement et Priartem ont indiqué regretter que le gouvernement ait imposé la 5G à la population française, alors que les nouvelles fréquences n'avaient pas encore été étudiées. "L'agence avait elle-même souhaité lors de la publication de son avis en avril 2021 qu'à l'avenir les expertises soient réalisées 'préalablement (au) déploiement' de technologies nouvelles", souligne la chaîne d'information en continu.