De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Apparu début décembre en Chine, le "2019-nCov" (la nouvelle variante de coronavirus qui frappe le pays) continue de se propager. La contagion prend une tournure inquiétante puisque, selon des chiffres communiqués par le gouvernement chinois, 80 personnes sont déjà décédées et près de 2000 seraient contaminées à travers le pays, rapporte Les Echos. Des premiers cas ont même été détectés dans d’autres pays, notamment dans des pays voisins, mais aussi en France ou aux États-Unis.
En Chine, les autorités mettent tout en en oeuvre pour éviter le plus possible la diffusion du virus. Ainsi, ce sont 56 millions de personnes de la région de Wuhan qui sont mis en quarantaine et coupées du monde depuis plusieurs semaines.
L’épidémie aurait en effet débuté à Wuhan, plus précisément au Huanan Seafood Wholesale Market, le marché aux fruits de mer de la ville. Seulement, il ne se contentait pas uniquement de produits de l'océan puisque de nombreux animaux exotiques y étaient également vendus. La plupart du temps de façon illégale.
Tradition ancestrale
Les animaux du marché auraient transmis le virus a certains commerçants, débutant ainsi une épidémie. Rats, serpents ou blaireaux seraient les déclancheurs selon les premières recherches menées en Chine.
Le commerce et la cuisine d’animaux sauvages sont des pratiques courantes dans certaines provinces chinoises. De nombreux animaux comme les serpents, la salamandre ou le varan, sont considérés comme des mets de choix avec des vertus curatives. Ces traditions existent depuis toujours en Chine, explique Le Courrier International, bien que les nouvelles générations remettent aujourd’hui de plus en plus en cause ces pratiques ancestrales.
Le Huanan Seafood Market, fermé depuis le 1er janvier 2020 et totalement inoccupé n’est plus que l’ombre de ce qu’il était. Découvrez les images du marché, vide et sous surveillance constante des forces de l’ordre.