Taxe foncière 2024 : certaines communes ciblées
Le lundi 15 avril était la date limite pour les communes et les intercommunalités pour voter leur budget. Dans le contexte économique tendu autour des impôts, le choix d’un maintien ou d’une hausse de la taxe foncière est au cœur du débat. Voici les communes les plus ciblées cette année.

Les dés sont jetés : les communes avaient en effet jusqu’au lundi 15 avril pour voter leur budget, au cœur duquel la taxe foncière occupe une place centrale. En particulier dans un contexte de fortes tensions sur les finances publiques et d’un débat relancé sur les augmentations d’impôts, pointe un article dédié du journal La Croix. 

Un sujet déjà brûlant en septembre dernier : une vive polémique avait éclaté entre les élus et le chef de l’État qui, lors d'un passage télévisé, leur avait reproché de faire porter à l’État la responsabilité de   la hausse de la taxe en 2023.

Dans un contexte tendu où les propriétaires sont de plus en plus préoccupés par le coût de la vie, la taxe foncière de 2024. L'inflation, qui malgré ses variations reste durablement présente, continue d'impacter directement le montant de cette taxe, avec une revalorisation des valeurs locatives cadastrales fixée à 3,9% pour l'année à venir, pointe le site cafedeclic.com . Même si plus modéré par rapport à l'augmentation significative de 7,1% observée en 2023, il n'en reste pas moins une charge supplémentaire pour les propriétaires.

Pour rappel : la taxe foncière et la taxe d'habitation font partie des impôts locaux . Écoles, crèches, équipements sportifs, établissements publics pour personnes âgées... soit les services publics communaux.

Une hausse étroitement liée à l'inflation

La taxe foncière, impôt annuel obligatoire pour les propriétaires de biens immobiliers, est par ailleurs étroitement liée à l'inflation et aux décisions prises par les collectivités locales. Pour 2024, même si l'augmentation minimale attendue est de 3,8%, certaines municipalités en ont décidé autrement avec des hausses supplémentaires. Ce qui influence lourdement le montant final à payer par les contribuables.

En 2023, selon le pointage de la Direction générale des Finances publiques, 14 % des communes et 18,3 % des intercommunalités ont augmenté les taux de la taxe sur le foncier bâti. Certains maires ont fait passer des hausses à deux chiffres, comme à Paris (+ 52 %), Grenoble (+ 25 %), Metz (+14,3 %). Toutefois, seules 35 des 200 plus grandes communes ont rehaussé leurs taux, avec une moyenne de 3,2 points, selon l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI)

Emmanuel Macron l’a encore réaffirmé récemment, rapporte le site d'Europe 1 : l’État n’augmentera pas les impôts. Toutefois, certaines communes, elles, vont bel et bien le faire grâce à une taxe bien connue des propriétaires. 

Vidéo du jour

Voici, ci-après, dans notre diaporama, la liste actualisée des communes dont les propriétaires sont particulièrement ciblés en 2024 :

Villeurbanne (Rhône)

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Villeurbanne (Rhône)

À Villeurbanne, une augmentation de 10% est prévue, visant à générer des revenus supplémentaires de près de 8 millions d'euros. On peut monter à Villeurbanne jusqu’à 11 millions de recettes en la matière", explique au micro d'Europe 1, Jonathan Bocquet, adjoint au maire de la ville. "Nous, cette année, on pense qu’on sera plutôt entre 3 et 4 millions d’euros. Donc, il faut qu’on retrouve l’équilibre quelque part. C’est pour ne pas s’endetter au-delà du raisonnable qu’on décide d’activer le levier fiscal", poursuit-il.

Sceaux (Hauts-de-Seine)

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Sceaux (Hauts-de-Seine)

De son côté, la ville de Sceaux annonce une hausse de 6% de la taxe foncière, au-delà de la revalorisation cadastrale de 3,9%

Meaux (Seine-et-Marne)

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Meaux (Seine-et-Marne)

Meaux, pour la première fois depuis 1995, appliquera une augmentation de 4 points, résultant en un taux communal de 45,57%.

Saint-Priest (Meurthe-et-Moselle)

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Saint-Priest (Meurthe-et-Moselle)

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