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C'est une (mauvaise) habitude qu'ont pris les maires nouvellement élus depuis quelques mandatures... A peine en poste, ils en profitent pour augmenter fortement les impôts locaux de leur commune afin de remplir les caisses. En effet, comme le rappelle Challenges.fr, peu importe le parti qu'ils représentent, les nouveaux maires trouvent souvent opportun d'augmenter les taxes d'habitation et foncière juste après les élections, alors qu'ils ne l'avaient pas fait lors de la période pré-électorale...
Si l'on observe les chiffres fournis par le Forum pour la gestion des villes et des collectivités locales, on s'aperçoit que les taxes locales augmentent beaucoup au début ou au milieu des mandats municipaux, mais jamais à la fin. Un an après les dernières élections, en 2009, on observe donc une hausse de 5,1% des taux des impôts locaux, alors que les maires sont restés beaucoup plus sages les années suivantes. On remarque le même phénomène lors de la mandature de 2002 à 2008...
Explosion des recettes de 67,3% depuis 2002
Et pourtant, fait assez paradoxal, les recettes récoltées lors de ces mandatures ont toujours progressé de manière régulière... Rappelons donc que les recettes liées à la taxe d'habitation, à la taxe foncière sur le bâti et à la taxe foncière sur le non bâti ne sont pas seulement liées au taux d'imposition, mais aussi à la base imposable. Donc, si les habitants sont plus nombreux à régler ces taxes, ou encore, si de nouveaux immeubles ont été construits, cela joue sur le montant de la recette.
Reste que depuis 2002, les recettes des communes liées aux impôts locaux ont explosé et sont passées de 17,2 à 28,8 milliards d'euros, soit une hausse de 67,3%... Mais n'oublions pas qu'une récente réforme a redistribué les recettes des impôts locaux et que les communes, qui ne perçoivent plus les recettes de la taxe professionnelle, reçoivent aujourd'hui la part de la taxe d'habitation qui revenait auparavant aux départements.