Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La campagne de déclaration des revenus de 2021 a débuté. Après quelques petits problèmes constatés à l’aube du premier tour de l’élection présidentielle (qui se tenait, rappelons-le, le dimanche 10 avril 2022), il est désormais possible de renseigner l’administration fiscale sur ses émoluments de l’année passée. Les informations transmises lui permettront alors de calculer le montant dont tout un chacun doit théoriquement s’acquitter et, par conséquent, de réviser le taux de prélèvement appliqué sur les rémunérations dans le cadre du prélèvement à la source. Ce dernier, expliquait récemment Capital, ne devrait pas évoluer beaucoup sauf cas particulier (changement de vie professionnelle ou bouleversement personnel) ; l’exécutif n’ayant pas décidé de grosses évolutions fiscales en 2021.
Ceci étant dit, cela signifie donc que les Françaises et les Français susceptibles de bénéficier d’aménagements l’année passée pourront encore les invoquer en 2022. Sous réserve, bien sûr, de remplir un certain nombre de conditions. Certains de ces dispositifs fiscaux, par exemple, sont pensés spécialement pour les retraités et les personnes âgées. Mais quels sont-ils, au juste ?
Impôts : les aides pour retraités en 2022
Tous les retraités faisant appel à une aide à domicile peuvent, en théorie au moins, bénéficier d’un avantage fiscal. C’est vrai indépendamment du niveau d’impôt qu’il leur faut payer (ou ne pas payer !).
Dans la pratique, explique Pleine-Vie sur son site, l’avantage fiscal correspond à 50% des sommes engagées dans le cadre de l’emploi à domicile (qu’il s’agisse de courses, de ménage, d’aide à la personne), dans la limite de 12 000 ou 15 000 euros par an (uniquement valable pour la première année). Ce montant peut être majoré en fonction du nombre d’enfants ou du nombre de personnes de 65 ans dont le foyer fiscal a charge d’âme.
Impôts : les aides conditionnées à l’âge en 2022
Un certain nombre des aides auxquelles peuvent prétendre les retraités sont soumises à des conditions d’âge en 2022. Ainsi, rappellent nos confrères, les personnes âgées de plus de 65 ans au 31 décembre 2021 bénéficient automatiquement d’un abattement spécial sur leur revenu net global… dès lors que celui-ci n’excédait pas 24 985 euros l’année passée. Dans les faits, trois cas de figure existent alors :
- Le revenu net global du foyer n’excédait pas 15 514 euros en 2021 : le foyer a droit à un abattement de 2 476 euros en 2022 ;
- Le revenu net global du foyer était compris entre 15 514 euros et 24 985 euros en 2021 : le foyer a droit à un abattement de 1 238 euros en 2022 ;
- Dans le cas de figure où le foyer est composé de deux personnes de plus de 65 ans, les valeurs d’abattement sont doublées.
De la même façon, il existe des déductions pour les Françaises et les Français qui hébergent une personne âgée sans ressource. Celle-ci concerne moins directement les retraités qui, pour l’essentiel, permettent à leurs descendants de bénéficier de ce coup de pouce (la charge d’âme se doit en effet de concerner un parent ou un beau-parent).
Enfin, l’âge permet aussi de bénéficier d’une exonération de la taxe foncière ou, à défaut, d'une réduction. Il faut avoir plus de 75 ans au premier janvier de l’année de l’année d’imposition pour ne pas payer l’impôt (et répondre à un certain nombre de critères financiers). Pour la réduction, il faut avoir plus de 65 ans à date.
Quelles réduction d'impôt pour les retraités en Ehpad ?
Les Françaises et les Français qui résident dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt, rappelle Pleine-Vie. Celle-ci permet la prise en charge des dépenses liées à la dépendance ainsi que des frais engagés dans le cadre de la vie en EHPAD.
En tout et pour tout, il est possible d’économiser jusqu’à 2 500 euros à l’année. Sans atteindre ce plafond, la réduction d’impôt est égale à 25% des sommes engagées, dans la limite de 10 000 euros dépensés par an.