De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Prélèvement à la source : des malfrats cherchent déjà à vous escroquer
Ils n’auront pas attendu longtemps ! Dès la mise en place du prélèvement à la source en janvier, des escrocs ont cherché à voler les contribuables. C’est Jacqueline Raynaud de Brianson, directrice des finances publiques dans le Lot (Occitanie) qui tire la sonnette d’alarme, dans les colonnes de La Dépêche. Elle explique avoir noté que "des courriels, SMS et appels téléphoniques frauduleux usurpant l’identité de l’administration et de ses agents ont été constatés par la direction générale des finances publiques".
D’après le journal, le nouveau mode de récolte de l’impôt appliqué depuis le 1er janvier en France constituerait une "aubaine" pour les escrocs qui se font passer pour le fisc pour s’en prendre aux contribuables.
Les arnaqueurs ne sévissent pas qu’en Occitanie. Les gendarmes de Loire-Atlantique (Pays de la Loire), alertent sur des arnaques aux impôts qui s’invitent dans les boites mails depuis le début de l’année. De nombreux malfrats multiplient les tentatives de phishing en "imitant les finances publiques", comme le rapporte l’hebdomadaire régional L'Éclaireur.
Dans la plupart des cas, le courrier électronique reçu par l’internaute présente un lien sur lequel il ne faut pas cliquer. "Il leur est demandé de mettre à jour des informations les concernant sur un site web factice, copie conforme du site original, en prétextant par exemple une mise à jour du service, une intervention du support technique, etc", expliquent les forces de l’ordre. "Par le biais du formulaire, les pirates réussissent à obtenir les identifiants des internautes, leurs données personnelles ou bancaires (numéro de client, numéro de compte en banque, etc.). Grâce à ces données les pirates sont capables de transférer directement l’argent sur un autre compte.
Arnaque aux impôts : tout ce qu’il faut faire pour ne pas se faire avoir
Pour ne pas être victime d’une telle arnaque, les gendarmes préconisent différentes démarches : d’abord, ne pas cliquer sur les liens contenus dans un mail potentiellement frauduleux. Il est plus sécurisé d’ouvrir le navigateur et de saisir directement l’adresse URL d’accès au service.
Ils conseillent également de rester très méfiant face aux formulaires demandant des informations bancaires. En effet, les banques ne demandent pas – ou très rarement – de telles informations par mail.
Enfin, pensez à vérifier que votre navigateur est sécurisé : dans l’url doit figurer la mention "https" ainsi qu’un cadenas.