Dans l’Indre, une nouvelle arnaque inquiète les autorités. Deux hommes, se faisant passer pour des agents du gestionnaire du réseau d’eau, utilisent un stratagème aussi étrange qu’efficace pour dérober...
Trop d’impôt tue l’impôt, paraît-il. Et en France, il s’agit d’un sujet des plus importants, rappelle Capital, qui précise encore que c’est dans l’Hexagone que l’on connaît la plus forte pression fiscale. En 2017, le taux de prélèvement obligatoire de la nation représentait 45,3% du PIB. Un montant si élevé que d’aucuns se posent la question : en paye-t-on trop ?
Une chose est sûre : celles et ceux qui souhaitent – légalement – baisser le montant de leur pension ont accès à un panel d’outils. Tous ne seront plus aussi efficaces en 2020, puisque la loi finance va revoir certains paramètres et raboter quelques-uns des niches fiscales dont profitent aujourd’hui les Françaises et les Français. Le journal spécialisé Le Revenu revient en détail, dans un long article, sur ce qui devrait changer. Il évoque notamment le crédit d’impôt pour la transition énergétique, ou le dispositif d’étalement des indemnités de départ à la retraite pour illustrer les astuces qui, dès l’année prochaine, pourraient perdre beaucoup de leur intérêt. C’est aussi le cas de la domiciliation fiscale des dirigeants, ainsi que du régime dérogatoire des contrats vies conclus avant 83, précise le titre de presse, quoique ce dernier exemple soit encore à confirmer.
D’autres astuces, cependant, demeurent pertinentes. Récapitulatif.
Enveloppes à fiscalité privilégiée, assurance vie, plan d’épargne… que choisir ?
Pour les contribuables qui ont passé la cinquantaine et sont aujourd’hui imposés à au moins 30%, le plan d’épargne retraite individuel (Perin) peut constituer une bonne idée. Il est utile pour compléter sa pension de retraite puisque les versements sont déductibles du revenu imposable tant qu’ils n’en dépassent pas 10% à l’année. "Au terme du placement, le capital ou la rente (au choix) sont imposés", rappelle cependant Le Revenu. Assurez-vous donc d’être moins taxés après votre cessation d’activité.
Ce n’est pas tout ! La réduction d’impôt que permet le Perin n’est pas prise en compte dans le calcul, plus général, du plafond des niches fiscales annuel, fixé à 10 000 euros.
Autre astuce évoqué par le journal spécialisé : l’enveloppe à fiscalité privilégiée. Il s’agit, ni plus ni moins, d’un placement très peu taxé. En 2020, il faudra privilégier le contrat d’assurance vie, le plan d’épargne en actions (PEA) et le plan d’épargne entreprise (PEE). Ces options, avec lesquels vous ne paierez que 17,2% de contribution sociale sur les gains, présentent un gros avantage : "le report d’imposition". "Vous ne payez pas les prélèvements sur vos gains chaque année [...] mais uniquement en cas de retrait ou de décès", écrivent nos confrères.
Enfin, l’assurance vie permet une certaine liberté grâce à sa fiscalité un tantinet complexe. Il faudra procéder à certaines démarches pour ne pas payer plus que les 17,2% promis. Le Revenu recommande un retrait partiel dans l’année, non sans rappeler que, généralement, le montant optimal du rachat de contrat tourne aux alentours de 40 000 euros. Il est ensuite possible de dépenser cet argent ou, au contraire, de le réinvestir dans un nouveau contrat mieux négocier. Et le journal de faire miroiter 690 euros d’impôts en moins par an pour un couple qui ne s’acquitte plus de frais sur versement !