De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dernière année pour Emmanuel Macron, dernière baisse d’impôts ? A moins d’être réélu - ce qui supposerait déjà de se porter officiellement candidat -, le président de la République devrait abandonner ses fonctions après la passation de pouvoir qui fera suite au dernier scrutin de la mandature, lequel se tiendra en avril prochain. Pour autant, cela ne signifie pas que les mois qui viennent ne laisseront place qu’à la campagne électorale. Au contraire ! Ils pourraient être chargés en bouleversement, notamment du côté de l’impôt sur le revenu, par exemple. Comme l’explique le portail Actu.fr sur son site, 2022 sera aussi l’année d’une - nouvelle ! - baisse des impôts. Cette fois, il s’agit de ceux payés sur le revenu.
En cause ? La revalorisation des tranches du barème de l’impôt, qui augmentent de 1,4% par rapport à 2021. Cette situation fait suite à la forte poussée de l’inflation constatée tout au long de l’année passée et vise à rendre aux Françaises ainsi qu’aux Français un tant soit peu de pouvoir d’achat. Très concrètement, cela signifie donc qu’à montant d’argent perçu équivalent aux sommes touchées par le passé, les contribuables pourraient chuter dans la tranche d’imposition inférieure.
Impôts 2022 : de quelles tranches parle-t-on, au juste ?
En France, il importe en effet de le rappeler, il existe cinq tranches marginales d’imposition (TMI), qui sont déterminantes dans le calcul de l’impôt final à payer à l’administration fiscale. En voici le récapitulatif actualisé pour l’année en cours, accessible à tout moment depuis le site du service public :
- La première tranche, taxée à 0% (c’est-à-dire non-imposable), est réservée aux contribuables dont le revenu fiscal de référence (RFR) annuel n’excède pas 10 225 euros.
- La deuxième tranche, taxée à hauteur de 11% des revenus perçus, est réservée aux contribuables dont le revenu fiscal de référence annuel est compris entre 10 226 euros et 26 070 euros.
- La troisième tranche, taxée à hauteur de 30% des revenus perçus, est réservée aux contribuables dont le revenu fiscal de référence annuel est compris entre 26 071 euros et 74 545 euros.
- La quatrième tranche, taxée à hauteur de 41% des revenus perçus, est réservée aux contribuables dont le revenu fiscal de référence annuel est compris entre 74 546 euros et 160 336 euros.
- La cinquième et dernière tranche, taxée à hauteur de 45% des revenus perçus, est réservée à tous les contribuables dont le revenu fiscal de référence annuel excède 160 336 euros.
Baisse des impôts : à quoi faut-il s’attendre dans votre cas ?
Très concrètement, poursuit le portail Actu.fr, cela signifie que de plus en plus de ménages seront donc soumis aux premières tranches du barème. Par conséquent, leur taux d’imposition pourrait chuter de 30% à 11%, pour celles et ceux qui ne deviendraient pas tout simplement non-imposables.
Pour être sûr(e) de savoir combien il vous faudra payer, il est tout-à-fait possible de calculer l’impôt qui vous incombe. Rien de très complexe en la matière, puisqu’il suffit alors de suivre le guide proposé par le service public sur sa plateforme virtuelle. Dans un premier temps, assurez-vous donc de diviser le montant de votre revenu imposable par le nombre de parts de quotient familial auquel votre foyer vous ouvre droit. Le résultat obtenu doit être appliqué au barème précédemment évoqué.
Enfin, il ne vous reste plus qu’à multiplier la somme ainsi obtenue par le nombre de parts de quotient familial.
Baisses d’impôts : combien de Français en profiteront cette année ?
18,2 millions de foyers fiscaux bénéficieront donc, observe Le Parisien sur la base des informations dévoilées par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, de cette baisse d’impôts. En tout et pour tout, elle ne coûtera pas moins de 13,1 milliards d’euros à l’Etat.
C’est loin d’être la seule baisse d’impôt décidée par Emmanuel Macron. Le président peut en effet en afficher plusieurs dans son bilan, parmi lesquelles la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) qu’il a remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI, dont l’assiette fiscale est moins importante), mais aussi l’instauration du prélèvement forfaitaire unique (flat tax) ou la suppression de la taxe d’habitation.