Actuellement, une tentative d'hameçonnage liée au coronavirus Covid-19 circule. Elle prend la forme d'un mail qui vous accorde un remboursement d'impôts en guise de dédommagement pour le confinement.

Bénéficierez-vous d'un remboursement de 498,87 euros ? Malheureusement non. Il s’agit, comme bien d'autres annonces du même type qui circule depuis le début du confinement,  d’une arnaque. Comme beaucoup d'escroqueries, cette dernière prend la forme d’un mail ou d’un SMS indiquant que le contribuable a droit à un remboursement d’impôt exceptionnel en guise de dédommagement pour le confinement, informe DossierFamilial. Pour en jouir, il faut cliquer sur le lien qui accompagne le message. Il vous redirigera vers un site qui va vous demander de renseigner vos données personnelles ainsi que les numéros de votre carte bancaire.

Face à cette nouvelle arnaque, le site gouvernemental cybermalveillance.gouv.fr a posté un message sur Twitter pour mettre en garde la population.

Car si vous cliquez sur le lien et remplissez les éléments demandées, vos données seront dérobées. C’est une pratique qui se nomme l'hameçonnage ou le phishing en anglais. L’administration fiscale a rappelé sur son site Internet qu’elle ne demandait jamais de données personnelles ou de numéro de carte bancaire par mail ou SMS pour le remboursement ou le paiement d’impôts.

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Comment réagir ?

Pour éviter d'être dupé, pensez à toujours vérifier l’adresse de l’expéditeur. "Pour cela, examinez le domaine de l’adresse, c’est-à-dire la partie droite à partir de l’arobase. Les mails officiels de la DGFiP utilisent des adresses dont le domaine est @dgfip.finances.gouv.fr", indique DossierFamilial. Si vous recevez un mail ou SMS que vous parvenez à identifier comme étant une tentative d’hameçonnage, signalez-le via le site www.internet-signalement.gouv.fr, à la rubrique escroquerie.

Vous avez également la possibilité de contacter le numéro vert gratuit mis en place par le gouvernement au 0 805 805 817. Si malheureusement vous êtes tombé dans le piège, ne paniquez pas. Faites immédiatement opposition auprès de votre banque, et déposez une plainte à la gendarmerie ou au commissariat le plus proche de chez vous.