Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
C’était le cadeau financier de 2019. L’année passée, le gouvernement annonçait - à l’issue du "grand débat national" - un geste à l’attention des classes moyennes : une baisse d’impôt chiffrée à 5 milliards d’euros. Ce présent, pensé pour dynamiser à nouveau le pouvoir d’achat du contribuable, était attendu pour 2020. Et en janvier, 17 millions de foyer ont en effet bénéficié de cette minoration de leur impôt sur le revenu.
Pour autant, révèle Le Revenu, ce n’est peut-être pas une si bonne nouvelle pour toutes les Françaises et tous les Français. En effet, certains couples pourraient pâtir des à côtés apportés par la baisse d’impôts. En tout et pour tout, affirme l’Insee, dont le site d’information économique reprend l’analyse, 2,5 millions de foyers seraient concernés.
Mais comment une minoration de l’impôt sur le revenu peut-elle s’avérer préjudiciable à certains ? Elle s’accompagne en réalité, note le journal spécialisé, d’une modification de certains mécanismes permettant le calcul du montant dû à l’administration fiscale.
La réduction de 20% de l’impôt sous condition de ressource a été purement et simplement supprimée. Auparavant, elle bénéficiait aux ménages dont le revenu fiscal de référence était inférieur à 19 175 euros. Compte tenu du caractère progressif et du mécanisme de décote récemment élargi, ainsi que l’explique le site du service public, certains couples ont tout intérêt à revoir leurs estimations affirment nos confrères.
Mariage : des estimations inquiétantes ?
Avant de déclarer certains couples perdants et d’autres gagnants, Le Revenu a réalisé plusieurs simulations visant à identifier les situations les plus favorables, mais aussi les plus préjudiciables. Et le journal de conclure que certains n’auraient pas dû se marier, s’ils souhaitaient bénéficier de la baisse d’impôt de façon optimale.
En effet : un couple marié percevant 48 000 euros de revenus nets imposables, équitablement répartis entre les deux conjoints paiera 3 066 euros au fisc en 2020. En cas de concubinage, la somme chute à 2 900 euros. Dans tous les cas, leur impôt sera moins important qu’en 2019, mais il reste financièrement plus intéressant de ne pas se marier.
Cependant, en cas de revenus moins égaux, si l’un touche 18 000 euros et l’autre 30 000 par exemple, le mariage permet alors d’économiser quelques 443 euros par rapport à un couple de concubins ou de pacsés.
Par ailleurs, poursuit Le Revenu, l’entrée en vigueur du nouveau barème de l’impôt devrait corriger les pertes pour celles et ceux moins avantagés par l’évolution de ces mécanismes. Dès lors, la situation pourrait s’avérer moins préjudiciable, indépendamment des choix maritaux de tout un chacun.