Propriétaires et locataires : ce qu’Emmanuel Macron prévoit pour vousIstock
A peine arrivé à l'Elysée, le nouveau président entend déjà mettre en place de nouvelles mesures. Parmi elles, une modification de l'Impôt de solidarité sur la fortune et de la taxe d'habitation. Explications.

En matière fiscal, Emmanuel Macron a annoncé du changement. Il prévoit notamment de transformer l’Impôt de solidarité sur la fortune immobilière (ISF) en le transformant en un impôt sur la fortune (IFI), à partir de 2019. De l’un à l’autre, peu de changements si ce n’est l’assiette de l’impôt, rapporte L’Express. A présent, seuls les biens immobiliers seraient imposables.

En théorie, le nombre de contribuables soumis à cette taxe devrait baisser, puisque seuls les Français ayant une fortune immobilière supérieure à 1,3 million d’euros seraient concernés. Tous les placements financiers dont les assurances vie et les livrets d’épargne, les actions et les biens mobiliers comme les bijoux et les voitures ne seront pas pris en compte dans le calcul de l’assiette.

En revanche, le barème de taxation (0,5 à 1,5%), l’abattement de 30% pour la résidence principale et le plafonnement à 75% sur les revenus sont des dispositions de l’ISF qui devraient être conservées dans ce nouvel impôt sur la fortune.

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Près de 80 % des Français ne devraient plus payer la taxe d’habitation d’ici 2020

Les locataires sont eux aussi concernés par le programme de réformes fiscales d’Emmanuel Macron. Ce dernier a en effet annoncé une nouvelle mesure dans le domaine de l’immobilier : une exonération de la taxe d’habitation pour une partie des Français, locataires comme propriétaires. Comme le précise Europe 1, le nouveau président a prévu qu’à l’issue d’une réforme, dans trois ans, 80 % des contribuables ne la paieront plus.

Seuls les 20% des foyers les plus aisés, ayant un revenu annuel imposable supérieur à 20 000 euros par part fiscale, continueront à payer cette taxe. Emmanuel Macron justifie cette mesure par la volonté de mettre fin à un impôt "injuste" pour le pouvoir d’achat des Français. Pour les communes, pénalisées par cette réforme puisque ce sont elles qui touchent la taxe d'habitation, le président a annoncé une compensation financière de cette perte de revenus.