Publié par La rédaction avec NewsGene, le 31/08/2022

2 min de lecture
Crédit immobilier. Illustration.Changer d'assurance emprunteur peut représenter des milliers d'euros déconomie. Illustration.Istock
A partir de ce jeudi 1er septembre, les Français ayant un prêt immobilier pourront changer d'assurance emprunteur à tout moment. Une opération qui peut représenter des milliers d'euros d'économie. Mais attention, tout dépend de votre profil et de votre situation. Voici les critères à prendre en compte pour savoir si, oui ou non, vous devez faire jouer la concurrence.

A partir de ce jeudi 1er septembre, les conditions pour changer d'assurance emprunteur vont considérablement s'assouplir. Les Français qui remboursent un crédit immobilier pourront désormais se tourner vers la concurrence à tout moment, rapporte BFMTV. Jusqu'ici, ils ne pouvaient le faire qu'au cours de la première année du prêt puis une seule fois par an, lors de la date anniversaire du contrat.

Changer d'assurance prêt : une économie moyenne de 10 000 euros

Une bonne nouvelle donc pour les emprunteurs puisque l'assurance représente une partie non négligeable du coût du crédit. Changer d'assureur permettrait ainsi de réaliser une économie moyenne de 10 000 euros. Mais l'opération n'est pas toujours conseillée par les spécialistes. Tout dépend de votre situation et de votre profil. BFMTV a sollicité le comparateur en assurance de prêt Magnolia.fr pour savoir dans quelles circonstances changer d'assurance vaut le coup. Voici les 4 critères à prendre en compte en priorité.

Changer d'assurance emprunteur : les critères à prendre en compte

  • Etre dans la première moitié du remboursement de votre crédit. L'opération ne représente sinon pas un grand intérêt. Le gain sera minime voire nul.
  • Faire attention à son âge. Si, depuis la signature du contrat de prêt, vous avez passé certaines tranches d'âge, changer d'assurance n'est pas forcément conseillé. Si vous avez passé la barre des 50 ans, par exemple, vous serez soumis à des surprimes dans votre nouveau contrat et le bénéfice sera donc là aussi limité.
  • Tenir compte de son état de santé. Si vous avez contracté une maladie après avoir signé votre contrat de prêt, passez votre chemin. Changer d'assurance pourrait même vous faire perdre de l'argent. Au contraire, si vous étiez malade et que vous avez guéri, l'opération peut être fructueuse. BFMTV rappelle d'ailleurs que, depuis cette année, il n'est plus obligatoire de déclarer un cancer ou une hépatite C si vous êtes guéri depuis 5 ans au moins. Auparavant, ce délai était de 10 ans.
  • Sa profession ou ses hobbies. L'impact d'un changement de métier sur le coût de votre assurance peut être important, dans un sens comme dans l'autre. Si vous aviez un métier considéré comme à risque (pompier, agent de sécurité, convoyeur de fonds...) et que ce n'est plus le cas, c'est un atout au moment de négocier un nouveau contrat auprès de la concurrence. Les assureurs prennent aussi en compte vos hobbies. Si vous êtes devenu accro au wingsuit, pas la peine de tenter le coup...