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C'est une petite révolution dans le monde de la high-tech. Depuis peu, les consommateurs ont la possibilité de savoir si l'appareil qu'ils achètent sera facile à réparer en cas de panne ou de dysfonctionnements.
Cette initiative est née à la suite de l'adoption de la loi anti-gaspillage, adoptée le 30 janvier 2020 dans l'Hexagone. L'objectif est simple : moins produire et davantage réparer. Les produits concernés sont notamment : les machines à laver, les écrans de télévision ou encore les tondeuses à gazon, relate le quotidien national Le Figaro.
Dans la réalité, l'indice de réparabilité se traduit par une note fixée par la marque elle-même. De nombreux facteurs influent sur la notation finale. Par exemple, la marque doit fournir avec ses produits un mode d'emploi permettant à l'acheteur d'effectuer des réparations simples par lui-même. Précision importante, le document doit être rédigé en français. Les marques qui dérogent à cette règle se voient retirer des points.
Indice de réparabilité : lutter contre le gaspillage
Autre point important pour les smartphones, l'accès à la batterie doit être accessible le plus simplement possible. Mauvaise nouvelle pour les fabricants ayant la fâcheuse tendance de coller la face arrière des smartphones, au lieu de la visser.
Les smartphones représentent certainement la principale cible de ce nouveau dispositif. Devenu incontournable au quotidien, ils sont parmi les objets les plus vendus au monde. La possibilité de les réparer restait jusque-là assez rare, les marques préférant remplacer directement les appareils défaillants.
Au-delà de la fabrication du téléphone, la facilité avec laquelle il pourra être pris en charge en cas de casse est également prise en compte.
Indice de réparabilité : la galère des pièces de rechange
En cas de casse importante, fini le remplacement systématique du produit problématique par un modèle neuf. Les marques sont invitées à pratiquer davantage de réparation.Une manière bien évidemment de limiter la production.
Pour le Figaro, c'est d'ailleurs le point sur lequel, il va falloir faire de gros progrès. La disponibilité des pièces détachées représente un défi logistique colossal. Nos smartphones actuels, bijoux de technologie, renferment en effet des dizaines de composants. Certaines pièces sont particulièrement difficiles à entreposer durant des longues périodes, c'est notamment le cas des batteries. Pour d'autres appareils comme les télévisions, le problème vient plutôt de la taille des pièces de rechange.
Découvrez l'indice de réparabilité de votre téléphone.
Indice de réparabilité : qui sont les bons et les mauvais élèves ?
Dans le haut du classement, on découvre une petite surprise avec Crosscall, une marque française. Le fabricant tricolore de smartphones destinés aux sportifs s'en sort à merveille. Trois de ses modèles héritent de la jolie note de 8,8/10. Le sud-coréen Samsung s'en tire également bien. Les smartphones de la gamme S21 de la marque héritent d'un beau 8,2/10.
En revanche, le géant californien Apple doit clairement mieux faire. Les téléphones à la pomme voient leur indice de réparabilité stagner à un médiocre 6/10. Chez le très ambitieux voisin chinois de Huawei, ce n'est pas beaucoup mieux. Le P40 hérite d'un petit 6,7/10.