De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La nouvelle est tombée le soir de la Toussaint. Le Premier ministre Jean Castex annonçait alors que les produits considérés comme non-essentiels ne pourront plus être vendus en grande surface. Et ce, dès le mardi 3 novembre 2020. Cette mesure fait suite aux inégalités provoquées par le confinement entre petits commerçants, contraints de fermer, et grandes surfaces. Ainsi, les clients n'auront plus accès à certains rayons de leur Carrefour, Leclerc, Auchan...
Dans ces grands magasins, seuls les produits alimentaires et sanitaires seront encore disponibles à la vente. Une exception devrait être faite pour les rayons animalerie, bricolage, presse ou encore papeterie... À l'approche des fêtes de fin d'année, vous ne pourrez donc plus faire vos emplettes dans les rayons jouets, vêtements ou encore cosmétiques de votre supermarché.
Supermarchés : à quoi ressembleront les rayons désormais ?
Des responsables d'enseigne se sont livrés au Parisien sur les difficultés à mettre en place une telle mesure. Selon l'un d'entre eux, "il n'y aura pas des allées autorisées ou non". Cela ressemblera davantage à "des piles ou des ampoules autorisées, présentées à côté d'autres produits qu'on ne pourra vendre". Difficile en effet de débarrasser les grandes surfaces d'absolument tous les produits non indispensables. Jacques Creyssel, directeur général de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD), aborde la complexité d'une telle mesure. "On ne pourra pas retirer les produits interdits, car nous n'avons pas de place pour les stocker", explique-t-il. Des questions se soulèvent également quant au contrôle des achats.
Malgré tout, certaines initiatives des supermarchés pourraient vous permettre d'avoir accès aux produits non essentiels...
Supermarchés : des initiatives pour soutenir les commerçants
D'après Business Insider, certains grands distributeurs comme Auchan comptent bien venir en aide aux petits commerçants, pour qui la crise sanitaire est particulièrement compliquée. Dès le lundi 2 novembre, l'enseigne a mis en place des espaces destinés uniquement aux libraires pour faciliter leur système de Click & Collect. En allant faire vos courses alimentaires, vous pourrez donc récupérer un livre commandé voire vous faire conseiller par un professionnel.
De leur côté, les plateformes de e-commerce lancent également des initiatives pour une répartition plus équitable de la consommation. Le site Rakuten, par exemple, permet aux commerçants indépendants de vendre leurs produits sur la plateforme sans frais. Amazon, plateforme vivement critiquée en ce moment, a, elle aussi, décidé de donner un coup de pouce aux professionnels français. Le site a créé, en première page, un espace dédié aux producteurs français : jouets, mode, bijoux...
Par ailleurs, L'Express nous apprend que Monoprix viendra également en aide aux petits commerçants. Ainsi, des fleuristes, des vendeurs de jouets ou encore des cordonniers seront installés dans les rayons interdits. Aussi, l'enseigne devrait accorder une place à ces indépendants dans ses vitrines.
Si vous avez des achats de dernière minute à faire, il n'est pas trop tard : une tolérance est acceptée pour le mardi 3 novembre 2020. Pourquoi ?
Supermarchés : une tolérance jusqu'au mercredi 4 novembre 2020
Selon le quotidien 20 minutes, la liste officielle des produits considérés comme essentiels devait être fournie le lundi 2 novembre 2020. Seulement, la publication de ce décret a pris du retard et ne sera finalement publiée que dans la matinée du mardi. Ainsi, l'exécutif a affirmé qu'il y aura une tolérance jusqu'à mercredi, notamment pour que les grands magasins puissent s'organiser.
Si vous avez une dernière course à faire, c'est donc maintenant ou jamais. Toujours, bien sûr, dans le respect des gestes barrière et des mesures sanitaires.