Faits diversAffaire Mazan : nouveau tournant dans le procès
Après onze semaines d’audiences, le procès des viols de Mazan entre dans une nouvelle phase ce lundi 25 novembre avec les premières réquisitions des 51 accusés.
Les tarifs bancaires non régulés par la loi, ça n'étonnera personne, seront globalement en hausse en 2025. Il y a une opération en particulier qui vous sera systématiquement facturée par une grande majorité d'établissements, sous condition ou non : le retrait d'argent liquide au distributeur d'un concurrent. Certes, ça n'est pas nouveau, mais avec l'arrivée des banques en ligne qui bousculent le marché, les frais ont-ils augmenté ?
Pour protéger les plus fragiles, la loi plafonne depuis plusieurs années les frais bancaires pour dépassement de découvert, rejet de chèque ou de prélèvement. Pour le reste, les tarifs des différentes prestations, opérations et pénalités, de gestion des comptes et des contrats, restent à leur discrétion. Bien évidemment, le client doit en être systématiquement informé.
Mauvaise nouvelle, 2025 sera une année marquée par une augmentation des frais dans la majorité des établissements, physiques comme en ligne. S'y ajoutera pour la grande majorité d'entre eux le prélèvement, dont le montant varie, quand vous retirez de l'argent liquide chez un concurrent : de 1 euro à partir du deuxième ou cinquième retrait par exemple, ou encore un pourcentage sur chaque retrait à partir du sixième... Ce prélèvement fera-t-il lui aussi l'objet d'un "ajustement" ?
Les frais de retrait d'argent liquide : une habitude ancienne
Cette pratique nous révèle MoneyVox, est apparue dans les années 1990, et s'est pérennisée dans les années 2000, le passage à l'euro en 2002 maquant un tournant : les banques ont en effet reçu l'interdiction de différencier leur tarification en zone Euro. Une perte sèche qui les a motivées à instaurer un système de frais sur les retraits chez la concurrence en France, pour la compenser.
Mais aujourd'hui, avec la raréfaction des agences dans ce qu'il convient d'appeler des "déserts bancaires" sur tout le territoire, et en prenant compte les fermetures en cascade qui s'annoncent au profit du tout à distance, ces frais peuvent sembler injustes. D'autant que nous sommes assez peu à regarder sur nos relevés de comptes combien nous coûtent ces opérations à la fin du mois qui passent facilement inaperçues.
Le site spécialisé dans les finances pour les particuliers a étudié les pratiques de 128 banques avec pour mode de comparaison la somme qu'elles prélèvent dès le quatrième retrait effectué chez un concurrent chaque mois, avec les cartes de crédit "de base" (hors Gold Mastercard, Visa Premier, MasterCard World Elite, Visa Infinite, Visa Electron ou Mastercard Maestro par exemple.
Des banques 100 % gratuites sans limitation de retrait
Enfin, MoneyVox précise que certaines banques en ligne offrent la gratuité, n'ayant pas dedistributeurs de billets (DAB) physiques, mais aussi quelques rares agences (Allianz Banque, Axa Banque, Banque Palatine, Boursorama, Fortuneo, Crédit Mutuel Océan, Milleis Banque et Monabanq).
Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous les banques qui facturent les retraits, des plus chètres aux moins chères*.
Vidéo du jour
*Tarifs actualisés au 6 novembre 2024
Revolut : jusqu'à 2 %
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La banque en ligne Revolut qui ne possède pas de distributeur vous facture 2 % à partir du 6e retrait par mois, ou la gratuité dans la limite de 200 euros par mois.
Nickel : jusqu'à 6 euros
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Le service de paiement Nickel (qui n'est pas une banque et n'a donc pas de distributeur) vous facture 1,50 euro à chaque retrait soit jusqu'à 6 euros pour quatre retraits mensuels.
Ma French Bank : jusqu'à 4,80 euros
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La banque en ligne Ma French Bank (La Poste), qui cessera son activité à l'été 2025, vous facture 1,20 euro dès le premier retrait chez un concurrent, soit 4,80 euros pour quatre retraits mensuels.
N 26 : jusqu'à 4 euros
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