
Dans la nuit du 25 ou 26 octobre prochain, il faudra reculer nos montres d’une heure. Notre rythme circadien et notre horloge biologique peuvent en être chamboulés. Comment retrouver facilement votre équilibre...
Vous préparez votre succession ? Si vous avez un patrimoine et des biens à transmettre, anticiper permettra d’éviter bien des déconvenues à votre entourage, et vous permettra de vivre une retraite plus sereine. Parmi les nombreuses options qui se présentent, la donation-partage présente de nombreux avantages.
La donation-partage est une procédure notariale qui permet à une personne, appelée le donateur, de transmettre de son vivant tout ou partie de ses biens à plusieurs de ses héritiers présomptifs, c’est-à-dire les personnes qui, si vous veniez à décéder, auraient vocation à recueillir votre succession. Les bénéficiaires potentiels, vos héritiers présomptifs, seront donc vos enfants, petits-enfants, ou, si vous n’avez pas de descendants directs, à vos frères, sœurs, tantes, oncles, cousins, cousines.
Il s’agit en d’autres termes de prendre un peu les devants… Mais cela ne se fait pas n’importe comment. En premier lieu, il faudra obligatoirement en appeler à votre notaire qui rédigera les documents nécessaires et en vérifiera la légalité. Il faudra donc prévoir des frais de notaire qui dépendent de la valeur des biens engagés, ainsi que des taxes sauf en cas d’exonérations (voir diaporama ci-dessous).
Concrètement, cette procédure devra veiller à ce que chaque bénéficiaire accepte les termes d’une répartition engagée de manière définitive. En effet, les bénéficiaires deviennent propriétaires des biens que vous leur transmettez ainsi et, en principe, cela ne donne pas matière à contestation.
Comme le précise la page du site service-public.fr, dédiée la donation-partage, vous pouvez vous engager dans cette procédure si:
Biens immobiliers, notamment des parts d’indivision, placements financiers, parts sociales, biens mobiliers de grande valeur (des œuvres d’art, par exemple)... Il n’existe pas vraiment de limites. En revanche, vous devez obligatoirement préserver la part dite “réservataire” due à vos héritiers. En d’autres termes, s’il est possible de donner un avantage à l’un plutôt qu’à l’autre, il n’est pas non plus question de “déshériter” certains enfants au détriment d’autres héritiers grâce à cette procédure ! Dans le cas où la valeur des biens transmis lors de la donation-partage remet en cause cette part de réserve, votre héritier risque de recourir à une action en réduction lors de l’ouverture de votre succession.
Ce dispositif présente des attraits nombreux, que nous vous invitons à découvrir dans le diaporama suivant.