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L'horreur en plein jour. Un homme de 40 ans a été interpellé lundi 1er février à Toulon par des policiers du RAID, qui sont intervenus directement dans son appartement. Tout a commencé en début d'après-midi, lorsque des passants voient tomber un carton depuis une la fenêtre de l'appartement. Ce dernier contient alors une tête humaine, tranchée. Arrivé sur place, les policiers découvrent alors un homme à la fenêtre de l'appartement, les mains ensanglantées. Une demi-heure plus tard, des membres du RAID interpelle l'homme, qui s'était barricadé chez lui, mais qui n'était pas armé.
Tête tranchée à Toulon : qui est le suspect ?
Comme l'explique Nice-Matin, le suspect est un militaire de la Marine nationale. Cité par Var-Matin, un officier de communication régionale précise que ce "sous-officier était en arrêt maladie depuis début janvier. Normalement, il aurait dû reprendre le travail le 26 janvier. Cela n'a pas été le cas". Cette source évoque également une "situation personnelle compliquée" chez le quadragénaire, qui était "en instance de divorce". "Ce père de famille était suivi par les ressources humaines. Mais rien dans son dossier, aucune alarme ne laissait supposer un tel passage à l'acte. C'est la surprise et la sidération", conclut l'officier auprès du quotidien régional.
Tête tranchée à Toulon : qui est la victime ?
Qui est la victime de cet homme ? Rien n'est certain pour le moment en ce qui concerne l'identité de l'homme à la tête tranchée. Il s'agirait d'une personne de 56 ans, dont les liens avec le suspect sont toujours inconnus. D'après Var-Matin, la police s'était rendue dimanche 31 janvier dans l'appartement après avoir été appelée pour une bagarre entre l'occupant et deux SDF. L'Agence France-Presse, citée par plusieurs médias dont 20 Minutes, explique qu'il pourrait s'agir d'une de ces deux personnes, hébergées pour la nuit dans cet appartement de Toulon.
Quelles étaient les motivations de ce passage à l'acte ? Saisie de l'enquête, la Direction départementale de la sécurité publique du Var indique à Var-Matin qu'"aucun élément ne permet de lier cet acte à un événement terroriste". Le militaire se trouvait "dans un état hagard et désorienté" lors de son interpellation et "parlait de Satan", explique le quotidien. Ses motivations ne sont pas encore connues, mais l'enquête devrait apporter des précisions dans les prochains jours.