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Amandine S., 32 ans, est jugée pour avoir commandité le meurtre de son ancien conjoint le 27 août 2017. Ce jour-là, Jimmy, cet homme d'alors 37 ans, se promène en forêt avec son ex compagne et leur enfant de trois ans. D'un coup, un cycliste lui tire une balle dans le dos. Si le père n'a pas succombé à ses blessures, il est désormais paraplégique. Le cycliste en question s'est avéré être un tueur à gages, engagé par Amandine.
Selon les informations évoquées durant le procès et relayées par Le Parisien, la suspecte avait déposé quatre mains courantes au sujet des violences conjugales qu'elle aurait subi de la part de Jérémy. Toutefois, le quotidien francilien souligne que la tentative d'assassinat a eu lieu "près d'un an (après) qu'il ne s'était plus rien passé entre l'accusée et son ex". Le profil psychologique de la prévenue a également démontré que cette dernière avait un "attachement paradoxal" envers son ex compagnon.
"Elle se référait à Jacqueline Sauvage"
La psychologue chargée de l'expertise a évoqué le nom de Jacqueline Sauvage, femme qui a très largement marqué la lutte contre les violences conjugales. En 2012, cette mère de famille tue son époux de trois coups de fusil dans le dos, l'accusant de violences physiques et sexuelles sur elle même et ses filles durant des années. Condamnée en première instance puis en appel, Jacqueline Sauvage a reçu la grâce présidentielle de François Hollande le 28 décembre 2016. L'une des avocates de Jimmy s'étonne de cette comparaison : "Pourquoi faites-vous le parallèle ?", interroge-t-elle. La psychologue répond : "Je reprends les termes d’Amandine, précise la psychologue. Elle se référait à Jacqueline Sauvage. Il y avait une identification".