Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Un petit miracle. En Equateur, une femme de 76 ans déclarée morte le 9 juin dernier était en réalité vivante et ses proches l'ont découvert... Lors de sa veillée funèbre. Cette folle histoire débute il y a dix jours, lorsque Bella Montoya est allongée dans son cercueil - resté ouvert - et est veillée par ses proches depuis plus de cinq heures, rapporte Le Parisien. Soudainement, ces derniers l'entendent respirer bruyamment et lui viennent donc en aide, n'en croyant pas leurs yeux. Cité par de nombreux médias locaux, son fils explique qu'avec "sa main gauche, elle frappait les parois et sa main tremblait".
Elle ne réagissait pas aux manoeuvres de réanimation
Le décès de la septuagénaire avait pourtant été constaté le matin dans un hôpital de Babahoyo, ville côtière du sud-ouest de l'Equateur. Le ministère de la Santé, cité par le quotidien francilien, explique alors que Bella Montoya avait été hospitalisée pour un accident vasculaire cérébral présumé et "a subi un arrêt cardiorespiratoire sans réagir aux manoeuvres de réanimation, à la suite de quoi le médecin de garde a confirmé son décès".
Malheureusement pour ses proches, Bella Montoya est décédée une semaine après ce "miracle", vendredi 16 juin, d'un accident vasculaire cérébral ischémique. Elle avait passé une semaine en soins intensifs et, fragilisée, était sous surveillance depuis une semaine. Selon Le Parisien, une autopsie doit désormais être pratiquée, car il est possible que la septuagénaire n'ait pas survécu à l'injection de formaldéhyde, un produit qui conserve le corps post-mortem.
De son côté, le fils de la défunte n'entend pas "rester comme ça". Une de ses tantes, soeur de Bella Montoya, a d'ores et déjà déposé plainte, afin d'identifier le médecin qui a déclaré à tort le décès de sa soeur. D'après les médias locaux, la mort de Bella Montoya n'avait pas pu être confirmée par des machines, alors que la loi l'exige, en raison d'une panne d'électricité le jour de sa première mort. Le ministère de la Santé équatorien a, de son côté, annoncé la mise en place d'un comité technique sur les certificats de décès.