De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est un drame qu’aucun parent ne devrait avoir à vivre. Ce dimanche 13 août, les parents d’un petit garçon de 9 ans ont perdu la trace de ce dernier, alors qu’ils se trouvaient à une fête. Un cauchemar qui n’est pas sans rappeler l’histoire de la disparition du petit Émile, 2 ans et demi. Pour celui-ci, si l’enquête se poursuit, le bambin disparu dans le Haut-Vernet, le 8 juillet dernier, n’est pas réapparu et le mystère demeure.
La crainte d'une nouvelle disparition. Pour éviter une nouvelle tragédie, une intervention exceptionnelle des services de gendarmerie a été mise en place. Près de Saint-Gaudens, les habitants de la commune de Saleich pourront retenir que 120 gendarmes se sont mobilisés durant ce week-end de l'assomption avec motards, unités d'interventions, brigadiers et même une équipe judiciaire, comme le détaille par La Dépêche. Un dispositif hors-norme.
Que s'est-il vraiment passé ?
"Les faits se sont passés très vite, hier soir la fête du village battait son plein, le jeune garçon jouait avec des amis derrière un barnum. Puis il a utilisé le téléphone de sa mère pour contacter sa grand-mère pour que celle-ci vienne le chercher. Quelques minutes après, celle-ci arrive et le ramène chez elle. Malheureusement les parents n'ont pas été mis au courant de cette venue, et donc se sont inquiétés très vite lorsqu'ils n'ont pas vu leur enfant" rappelle le Général, Commandant second du groupement de gendarmerie départementale de la Haute Garonne et de la Région Occitanie, Philippe Correoso.
"On a d’abord alerté qu’on ne le voyait plus vers 2h30 mais tous les enfants jouaient derrière le barnum. C’est vers 4h30 que c’est devenu inquiétant, après un premier tour de recherches on a appelé la gendarmerie qui est intervenue rapidement", précise un membre du comité des fêtes.
Une mobilisation toujours plus importante...
A l'instar des premières heures suite à la disparition du petit Emile, les gendarmes n'ont rien laissé au hasard. En effet, plusieurs brigades qui oeuvrent sur le département ont été mobilisées en urgence : "Lorsqu'il s'agit de la disparition d'un enfant, les premières heures sont primordiales. En plus de motards, d'unités d'interventions et des brigadiers présents, il y avait aussi un hélicoptère qui était prêt à nous venir en aide ainsi qu'une équipe cynophile du 46 qui était en route", indique Philippe Correoso.
Par ailleurs, il ajoute : "Nous étions en train de nous organiser, nous découpions la zone du village en plusieurs secteurs pour une éventuelle battue, nous avions même récupéré chez les parents des édredons pour les faire renifler par les chiens de l'équipe cynophile."
Avec une fin heureuse
Avec, forcément, en tête la disparition d'Emile, les moyens mis en place pour chercher le garçon ont été importants. Pour rien ? Non puisque cela aura permis de démontrer les forces d'intervention lancées sur le terrain et ce, même en pleine nuit. Malgré tout, cette histoire voit un dénouement heureux. "[...] C'est à ce moment que le grand-père est venu nous dire que c'était la grand-mère qui avait l'enfant." Le général mis rapidement à contribution suite à ce signalement inquiétant, conclut apaisé : "C'était un véritable soulagement de retrouver le petit sain et sauf." L’enfant a retrouvé ses parents vers 9 h 40 le lendemain, le 14 août. Pour ce qui est du petit Emile, l’issue n’a pas été la même et le mystère reste entier, alors que les gendarmes ont à nouveau interrogé des témoins déjà entendus.