De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vingt enquêteurs continuent à travailler quotidiennement sur la disparition d'Émile, deux ans et demi. Le 8 juillet 2023, dans les montagnes du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), un drame vient bouleverser le calme du village. Alors qu'il s'apprêtait à partir pour une promenade en famille, un petit garçon quitte le domicile familial et s'engage dans la rue.
Il est aperçu quelques minutes plus tard par des témoins, qui ne réagissent pas, habitués de voir des bambins jouer seuls dans le coin le soir venu. Plus de huit mois plus tard, impossible de savoir où l'enfant se trouve. Pourtant d'importants moyens ont été déployés : équipe cynophile, caméras thermiques... En vain.
Une dalle de béton récemment coulée
Dans ce village peuplé d'une centaine d'habitants, il est facile de faire le tour des témoins. Plusieurs personnes ont été interrogées depuis le début de l'enquête, du commerçant du coin au vacancier qui possède une résidence secondaire dans le hameau. Au cours de l'été, les gendarmes avaient entrepris le sondage puis la destruction partielle d'une dalle de béton récemment coulée, dans une maison située non loin de celle des grands-parents de l'enfant, où il a disparu. Ces vérifications étaient liées à deux ouvriers bulgares qui travaillaient dans le village le jour du drame, selon les informations de nos confrères de RTL. Quelle était l'hypothèse des enquêteurs ?
La piste d'un accident de la route dissimulé
En septembre dernier, Le Parisien révélait une hypothèse des juges chargés de l'enquête. Le propriétaire de la résidence secondaire alors en travaux était absent le jour des faits, mais deux ouvriers d'origine bulgare effectuaient des travaux de maçonnerie. Et si le petit Émile avait été victime d'un accident de la route, avant que son corps sans vie ne soit dissimulé sous la dalle de béton ? Cette piste a aujourd'hui été écartée, mais a fait l'objet de vérifications importantes. Anomalie détectée par un géoradar, éléments pileus sur le pare-choc d'un véhicule... Quels étaient les éléments étudiés ?
Une dalle détruite et un véhicule analysé
Selon RTL, l'un des deux véhicules utilisés par les travailleurs présentait des éléments pileux sur le pare-choc avant. Les gendarmes de la section de recherches de Marseille (Bouches-du-Rhône) ont demandé des analyses, qui ont révélé que ces éléments appartenaient à un animal.
Un géoradar, appareil visant à étudier la structure du sol, avait détecté une anomalie sur la dalle de béton fraîchement coulée près de la maison où avaient lieu les travaux. La destruction partielle de la dalle n'a pas donné de résultat.