
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
Dans la ville de Soustons de 8 000 habitants, dans les Landes (40), un petit garçon de neuf ans, nommé Éden, est porté disparu depuis ce 8 février 2024. Un appel à témoins a été lancé par la gendarmerie des Landes. Que sait-on de cette disparition à ce stade ?
Une fois sorti de l'école, Éden est alors avec sa mère, qui s'apprête à le confier à son père, les ex-conjoints étant séparés . Mais une inquiétude de taille survient. Moins d'une heure après que l’enfant a été confié à son père, son cartable, ainsi que son téléphone portable, sont retrouvés “dans un fossé”. La maman donne l'alerte aux autorités, ce 8 février autour de 17h45. Le père et le fils sont depuis introuvables.
Selon l'appel à témoins lancé par la gendarmerie, et relayé depuis ce matin, Éden est :
Au moment de sa disparition, sa tenue vestimentaire est la suivante : "jogging noir, tennis noir, sweat à capuche gris/bleu, blouson noir de marque Kaporal." Selon la mère de l’enfant, à l’origine de l’alerte, il “serait à bord d’un véhicule de marque Renault Clio de couleur noire.” À ce stade, la piste familiale serait privilégiée, comme l’indique BFMTV. Les effectifs de gendarmeries sont conséquents pour retrouver le petit garçon.
Ce vendredi matin, les recherches ont repris, après s'être temporairement interrompues pendant la nuit. Une trentaine de gendarmes sont mobilisés. Les moyens sont aussi matériels : un hélicoptère ainsi que des enquêteurs de nouvelles technologies ont été déployées dans le périmètre de recherche, confirme Le Parisien. La gendarmerie locale indique: "Si vous disposez d’informations permettant de la localiser (la voiture dans laquelle se trouverait l'enfant), veuillez contacter immédiatement la brigade de gendarmerie de Soustons au 05 58 41 44 48 ou composez le 17". En guise d'information complémentaire, "n’intervenez pas vous-même", est-il précisé.
En 2019, Le Parisien avait interrogé le commissaire Philippe Guichard sur le sujet des appels à témoins. Ces derniers sont généralement lancés “assez rapidement”, au niveau local, via la presse régionale et les réseaux sociaux. C'est le cas de la disparition d'Éden, lancée et relayée via les réseaux sociaux. Facebook, X (ex-Twitter), omniprésents dans nos habitudes, sont en effet aujourd'hui un élément majeur pour les forces de l'ordre, comme le confirme Philippe Guichard.
Ils sont “systématiquement dans la boucle de diffusion. Ils sont devenus incontournables" évoque-t-il. Néanmoins, la propagation d’actualités rapides et accessibles à tous peut parfois être contreproductive, lorsque des citoyens vont fouiller, sans l'accord des autorités, une forêt alentour pour retrouver une personne. Ils sont alors susceptibles de détruire involontairement des indices et ainsi de nuire à l’enquête. Veillez ainsi à toujours respecter les consignes des autorités dans ce type de circonstances.