Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
Qu'est-il arrivé à la jeune Lina disparue le 26 septembre dernier ? Malgré une multiplication des pistes et d'importants moyens déployés, la jeune fille reste toujours introuvable. Depuis bientôt huit mois, les gendarmes alsaciens peinent dans leurs recherches... Qui finissent souvent dans l'impasse.
L'ado s'est volatilisée sur le chemin de la gare de Blaise-la-Roche dans le Bas-Rhin, où elle se rendait à pied de la maison familiale à Plaine. Elle prévoyait de rejoindre son petit ami à Strasbourg. Mais elle n'a jamais pu prendre ce train. Son portable a cessé d’émettre à 11h22 soit deux minutes après son dernier message. Une enquête est ouverte pour enlèvements et séquestration criminelle.
Lina vivait dans la crainte
Récemment, sa cousine et confidence a révélé, lors d'un reportage télé de Sept à Huit, que Lina vivait dans la détresse. Quelques mois avant sa disparition, Lina avait fait part de ses craintes à sa cousine. Lina était en effet la cible de menaces et de cyberharcèlement.
“Le soir, elle y repensait beaucoup.", rapporte-t-elle à la chaîne. Quand on n’arrivait pas à dormir, elle m’en parlait. Je lui demandais ce qui l’inquiétait et elle m’a répondu : ‘J’ai peur qu’ils le fassent vraiment’”, a confié la cousine aux journalistes de Sept à Huit. Elle révèle également que Lina s’était confiée à elle sur le viol qu’elle aurait subi à l’âge de 13 ans et demi. Et à sa mère, plus d’un mois après les faits, afin de ne pas l’inquiéter.
Cette semaine, une nouvelle piste a été explorée impliquant un jeune homme, connu de la famille, qui a été placé en garde à vue mardi 14 mai. Voici ce que l'on sait de l'homme et des raisons de sa garde à vue.
Un voisin de sa mère et de Lina
Selon nos confrères des Dernières nouvelles d’Alsace, l’homme en question est un voisin de Lina et sa mère Fanny Groll. En effet, ce trentenaire dont on ignore l’identité est originaire de La Plaine, village où vit l’adolescente.
Son domicile a été perquisitionné pendant plusieurs heures le 14 mai dernier. Il venait de quitter son domicile à 6h du matin pour se rendre sur son lieu de travail lorsqu’il a été arrêté sur une route départementale, près du tunnel de Schirmeck, détaille le journal La Dépêche. Son véhicule utilitaire a, lui aussi, été fouillé par les enquêteurs en sa présence, rapporte le site de Marie France.
“Pendant plusieurs heures, des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie ont passé au peigne fin l’habitation ainsi qu’un véhicule utilitaire lui appartenant”, détaille les Dernières nouvelles d’Alsace Placé en garde à vue le mardi, celle-ci a été prolongée le mercredi 15 mai en présence d’un avocat, avant d’être levée dans la soirée. Toujours d’après nos confrères, aucune poursuite n’a été engagée contre cet homme. Il ne fera l’objet d’aucune poursuite.
Mais, ce n'est pas la première fois que la maison d'un suspect est fouillée dans le cadre de l'enquête.
Les enquêteurs à nouveau au point de départ
Depuis la disparition de l'ado de 15 ans, des habitants ont participé à des battues, la maison d'un professeur de musique fouillée à Diespach, des voitures passées au peigne fin, des plongeurs ont fouillé des étangs : "en vain". Ce qui ramène les enquêteurs à nouveau au point de départ.
Aux prémices de l'enquête, une équipe cinéphile est intervenue sur le chemin emprunté par Lina le jour de sa disparition. Le flair des chiens Saint-Hubert a conduit les enquêteurs un peu plus loin sur la route,avant que la piste ne s’évapore sans explications. Situation, qui laisse supposer que Lina est montée dans une voiture. Et soulève toujours la même question : est-ce que Line connaissait le conducteur du véhicule ou non ?
D'après les proches de la jeune fille, interrogés par les journalistes de Sept à Huit, il est impossible que Lina ait accepté de monter dans la voiture d’un inconnu, rapporte également le site de Marie France. “C’est difficilement concevable”, témoigne un des amis du grand-père de Lina. Selon lui, la personne qui a croisé la route de l’adolescente est forcément quelqu’un qui a “l’habitude d’emprunter cette route”, peu connue des gens de passage. Pour la mère de l’adolescente, “si c’est quelqu’un qu’elle connaît, dans ce cas, elle ne se sera pas méfiée”...