Disparition de Lina, 15 ans : "Les gendarmes sont arrivés trop tard", ce terrible coup du sort qui aurait pu tout changerabacapress
Cinq minutes ont suffi à la jeune Lina pour disparaitre le 23 septembre dernier. Un mystère que les enquêteurs tentent de résoudre. Ces derniers, qui misent désormais sur l'analyse des images de vidéosurveillance, sont passés, à quelques minutes prês, à côté d'un élément potentiellement décisif pour l'enquête.
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Lina, 15 ans, a disparu le samedi 23 septembre 2023 aux alentours de 11 h 20 du matin.Ce jour là , elle a quitté le hameau situé sur la commune de La Plaine dans la vallée de la Bruche dans le Bas-Rhin où elle habite, pour se rendre à la gare à 2,9 km de là. Elle devait alors rejoindre son petit ami, Tao, à Strasbourg. Mais elle n'est jamais arrivée à destination. Cinq minutes ont suffi pour perdre sa trace.

Malgré tous les moyens déployés par les autorités : multiplication des pistes, les témoins interrogés, ratissages effectués, perquisitions réalisées, téléphonie analysée et images de vidéosurveillance examinées, la jeune adolescente n'a en effet, à l'heure actuelle, toujours pas été retrouvée. Et les éléments concrets pour creuser de nouvelles pistes commencent à manquer.

Toutefois, les enquêteurs ne baissent pas les bras. Ils ont dernièrement souhaité se pencher plus sérieusement sur l'analyse des images de la vidéosurveillance disponibles et exploitables dans le village sur plusieurs caméras.

Des images de vidéosurveillance sur trois caméras

Ainsi, les enquêteurs ont pu analyser des images de vidéosurveillance afin de valider le passage de la jeune fille à certains endroits. C'est le cas des vidéos filmées par deux caméras distinctes : celle d'un distributeur bancaire ainsi qu'une autre installée près de l'étang.

Vidéo du jour

Mais, ces vidéos qui auraient pu être déterminantes pour l'enquête, n'ont malheureusement rien donné de plus... explique le Midi-Libre. Car, celles-ci ne montrent aucune image d'un éventuel passage de la jeune fille. Elles ont toutefois  permis aux enquêteurs d'acquérir la certitude qu'elle n'avait pas emprunté ce chemin et avait donc disparu en amont.  La troisième caméra quand a elle reste encore un mystère.

"Les gendarmes sont arrivés quelques minutes trop tard lundi"

La troisième caméra reste à ce jour encore un mystère. Car cette dernière n'a pu être utilisée... Il s'agissait, en effet, d'une vidéosurveillance installée dans un commerce à Saint-Blaise-la-Roche. Mais malheureusement pour l'enquête : sur ce type de dispositif, les images ne peuvent être conservées que 48 heures. Après elles sont automatiquement effacées, comme le rapporte  RTL."Les gendarmes sont arrivés quelques minutes trop tard lundi" 25 septembre, comme explique le journaliste de RTL,  pour récupérer cet enregistrement. Des images qui auraient pu servir à voir les passants ce jour-là et si la jeune fille était filmée. Face à cela les enquêteurs ont donc décidé d'élargir le spectre de leurs investigations.

Quatre autres caméras en cours d'analyse

Pour être certains de ne manquer aucun indice, les enquêteurs ont ainsi élargi le périmètre de leurs investigations : ils ont saisi les images de plusieurs caméras de circulation placées aux quatre sorties de la vallée. Ce qui leur permet de couvrir le passage de tous les véhicules qui ont circulé durant les jours autour de la disparition de Lina. L'avantage de ces vidéos vient de la qualité de l'image, ces dispositifs ont une très bonne résolution, permettant de voir le modèle du véhicule, la plaque mais aussi peut-être le visage d'un suspect. Elles sont en cours d'analyse. Le travail de fourmis des enquêteurs se poursuit.