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Au tribunal de Blois, un homme âgé d'une cinquantaine d'années a récemment été entendu dans une affaire d'escroquerie. Pourtant, rien ne prédestinait au départ ce citoyen à faire face à la justice.
Tout part d'une rencontre faite sur le net, relate La Nouvelle République qui se fait le témoin des faits. L'homme raconte alors faire la connaissance d'une femme comme l'explique son avocat : "Tout a commencé par une idylle sur un site de rencontre : il pensait avoir affaire à une Suédoise et est en réalité tombé sur un grand noir qui l'a fait chanter !".
Le cinquantenaire verse alors, sans le savoir, "2 800 euros" à un "arnaqueur installé au Bénin", poursuit le média local. Néanmoins, le blésois se rend compte qu'il est victime d'un piège. Il menace donc de "porter plainte". Face à cela, l'escroc "promet de rembourser et demande un rib".
De victime à complice d'escroquerie, il n'y a visiblement qu'un pas
Dans les semaines qui suivent, le prévenu "constate des versements de plusieurs milliers d'euros" sur son compte. Une somme qui va bien au delà de celle qui lui avait été extorquée. Pour se défendre, le malheureux explique n'avoir gardé ce que l'arnaqueur "lui devait". Il ajoute également n'avoir "réféchi" et a fait savoir "qu'il était dépressif".
Des arguments qui n'ont pas semblés vraiment convaincre la présidente Maggy Deligeon. "Vous avez pourtant participé consciemment à ce système en sachant qu'il était douteux non ?", s'étonne-t-elle auprès du prévenu.
D'après les informations rapportées par la Nouvelle République, "un total de 9 200 euros aurait transité par le compte bancaire du prévenu". Un argent qui provient en partie "de fausses ventes" faites sur le Net. L'homme se trouve donc impliqué dans un vaste réseau d'escroquerie. Face à ce constat, le vice-procureur a requis "six mois d'emprisonnement assortis d'un sursis probatoire comportant l'obligation d'indemniser les victimes".
Une décision injuste pour l'avocat du prévenu. "Mon client n'est pas complice mais une victime collatérale d'une arnaque", dénonce ainsi Maître François Jaeck. Finalement, l'habitant du Loir-et-Cher a hérité "d'une peine de quatre mois de prison assortis d'un sursis simple" pour des faits de recel.