La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Depuis le début de l'année 2023, les techniques pour vous arnaquer se multiplient. Après le phishing, le billet oublié sur votre voiture, les escrocs s'attaquent directement à votre compte bancaire. Selon le rapport annuel 2021 de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France, 34 % des fraudes se font par carte bancaire. Plus encore, "la fraude aux transactions scripturales s'est élevée à 1,242 milliards d'euros, en hausse de 8,5%" par rapport à 2020, précise l'étude.
Un des canaux de paiement les plus vulnérables est celui du paiement par carte bancaire sur Internet. Juste derrière lui, on retrouve le chèque puis le paiement par carte sans contact par téléphone. Le virement instantané arrive alors en quatrième position. Il serait donc facile pour les arnaqueurs d'obtenir nos données à travers nos paiements en ligne. Serait-ce ces virements qui ont permis la nouvelle arnaque au virement bancaire ?
Une série d'arnaques au virement bancaire signalée
Le mardi 25 avril 2023, Signal-Arnaques, "site communautaire de protection contre les escroqueries d'Internet", alertait sur une nouvelle technique d'escroquerie. Ainsi, le site spécialisé annonçait que "des prélèvements non autorisés arrivent en masse sur les comptes de nombreux témoins".
De nombreux signalements ont été répertoriés sur le site. Les victimes de cette arnaque évoquaient alors la découverte de prélèvements européens (SEPA) d'un montant allant de 100 à 650 euros pour certains. Pourtant, aucun d'entre eux n'auraient autorisé ces actions. RTL relatait alors le témoignage de plusieurs d'entre eux. "J'ai été arnaqué de 650 euros par la société ENS", annonce l'une des victimes. Le point commun de ces escroqueries est la société qui a prélevé ces sommes. A quoi correspond donc cette entreprise et comment les arnaqueurs ont accès à vos coordonnées bancaires ?
Les arnaqueurs en possession de votre IBAN
L'entreprise ENS serait donc à l'origine de ces prélèvements. Pour justifier ces opérations, il est toujours indiqué qu'il s'agit de travaux de maintenance dont les victimes n'ont pas connaissance. Selon Signal-Arnaques, les escrocs ont bien eu accès à un dossier contenant les IBAN d'un certain nombre de clients des banques françaises. Avec ces données, il a suffi pour ces arnaqueurs de demander aux banques de prélever ces sommes pour des travaux.
Depuis l'annonce de cette nouvelle arnaque, d'autres personnes ont signalé le même type de problèmes. Plusieurs dizaines de Français seraient alors concernés. Mais comment se protéger de ce type d'arnaques ? Quels sont les bons réflexes à prendre ?
Comment réagir face à ce type d'arnaques ?
Signal-Arnaques précise que "tout prélèvement non autorisé dans l'EEE de moins de 13 mois doit vous être remboursé par votre banque. C'est à la banque qu'il appartient de fournir la preuve de l'autorisation". Pour rappel, l'EEE correspond à l'Espace Economique Européen. Pour les prélèvements SEPA, il est possible de faire "une demande d'annulation dans les 8 semaines qui suivent son exécution".
Vous pouvez donc obtenir un remboursement auprès de votre banque pour ces faux prélèvements. Il est également possible de signaler l'escroquerie dont vous avez été victime et partager à votre banque les autres témoignages pour appuyer votre demande de remboursement.