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Ce mardi 25 avril 2023, Patrick Adler, humoriste, et Christophe Combarieu, producteur, étaient invités sur le plateau de "Touche pas à mon poste !" afin de réagir à la diffusion du documentaire Palmade, 30 ans de démons. Ce documentaire, diffusé le 24 avril sur BFMTV, revenait sur la vie chaotique de l’humoriste, dressant le portrait d’un homme rongé par ses addictions. L’occasion pour ses deux proches de clarifier plusieurs points, notamment sur sa fortune.
Le 10 février dernier, Pierre Palmade causait un terrible accident de voiture en Seine-et-Marne sous l’emprise de la drogue, faisant trois victimes dont un petit garçon de 6 ans et une femme enceinte. Eclatait au grand jour son rapport destructeur à la drogue. Mis en examen pour "blessures et homicides involontaire", l’humoriste a été depuis placé sous contrôle judiciaire.
Pierre Palmade : contraint de retourner dans sa ville d’enfance
Son contrôle judiciaire a récemment été modifié pour qu’il soit transféré de l’hôpital de Villejuif (Val-de-Marne) au CHU de Bordeaux (Gironde). Les enquêteurs pensent ainsi le couper de ses fournisseurs de drogues parisiens. Affaiblie, en cure de désintoxication, Pierre Palmade rentre donc dans sa ville de naissance et se rapproche ainsi de sa sœur.
Son hospitalisation au CHU de Bordeaux plutôt que dans une clinique privée interrogeait ce mardi 25 avril 2023 les chroniqueurs de "Touche pas à mon poste !". Selon le journaliste Gilles Verdez, le choix du CHU est motivé par des raisons économiques. "Qui aurait payé son séjour en clinique privée ?"
Début mars, selon BFMTV, la sœur de Pierre Palmade expliquait qu'il était "en dehors de toute réalité financière" et qu’il était grandement endetté. Qu’en est-il réellement ?
Pierre Palmade : une vie de rentier grâce à ses droits d’auteur ?
D’après le documentaire Palmade, 30 ans de démons, Pierre Palmade avait "6 000 euros de dépenses contre 5 000 euros de salaire mensuel". Pourtant, sur le plateau de TPMP, Patrick Adler, humoriste proche, a immédiatement déclaré : "On est assez loin de la réalité".
Christophe Combarieu, metteur en scène et dernier producteur de Pierre Palmade, a complété : "Ça fait trente ans que les droits de Pierre ne sont pas de 6 000 euros par mois. C’est beaucoup plus. Il a écrit des scénarios de films qui passent régulièrement à la télé : Le grand restaurant, La fine équipe…On est plus près de 20 000 que de 6 000."
Patrick Adler a renchéri : "Il a rarement été au chômage. Il a écrit pour les plus grands. Il avait beaucoup beaucoup de gala." Or, d’après Christophe Combarieu, "le prix moyen [d’un one man show de Pierre Palmade], c’est 15 000 euros" la soirée.
"Je ne pense pas qu’il manquait. Mais il y avait une surenchère au niveau de la consommation de drogue", explique Patrick Adler. En effet, Pierre Palmade avait un train de vie festif mais aussi fastueux qu’il avait de plus en plus de mal à financer. "Il a emprunté à beaucoup de monde. Il avait besoin de faire rentrer de l’argent."
Pierre Palmade : un train de vie au-dessus de ses moyens
S’il percevait près de 20 000 euros chaque mois, Pierre Palmade avait pourtant d’importants soucis financiers. D’après le documentaire Palmade, 30 ans de démons, l’humoriste passait la plupart de son temps dans des restaurants courus ou dans des boîtes de nuit. Dans son livre Dites à mon père que je suis célèbre, Pierre Palmade écrivait : "en boîte de nuit, ma carte bleue devient un frisbee."
Un des amis de Pierre Palmade présent le vendredi 10 février, à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne), a également révélé à BFMTV que lors de soirées, l’humoriste et lui avaient "dévalisé des sex-shops, on avait carte blanche sur ce qu'on achetait." Boîtes de nuit, sex-shops, drogues… Toutes ces dépenses festives pesaient sur les finances de Pierre Palmade.
Selon Patrick Adler, "il est extrêmement généreux. C’est un garçon qui a besoin qu’on l’aimedonc, quelque part, il paye pour ça. Il avait un sketch qui s’appelait « J’aimerais louer des amis ». Il ressemble un peu à sa vérité." Désormais, Pierre Palmade est endetté à hauteur de 250 000 euros, auprès de l’Urssaf, des impôts et de son producteur.