
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
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Publié par Amandine Blanchard, le 16/01/2024
Samedi 23 septembre 2023. Pour Lina, 15 ans, il s'agit d'une journée comme les autres. L'adolescente se met en route vers la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, où elle devait prendre un train pour rejoindre son petit-ami Tao à Strasbourg. Sur ce chemin de trois kilomètres seulement, la jeune Lina se volatilise.
Elle a été aperçue par deux témoins entre 11h15 et 11h30, et les caméras de surveillance indiquent qu'elle n'est jamais montée dans le train qu'elle était supposée prendre. Plus tard, un témoin affirme avoir vu Lina monter dans une Clio bleue. "Elle était habillée en clair, elle m’a fait coucou en passant mais elle avait l’air normale. Elle n’a pas fait d’appel ou quoi que ce soit (…) Il y avait un monsieur à côté qui roulait (…) Elle venait de la route de Saulxures vers Plaine", aurait confié le témoin, selon nos confrères du Parisien.
Dès l'après-midi, un avis de recherche pour disparition inquiétante a été diffusé. Les recherches ont principalement été menées près du domicile de Lina, à Champenay, et autour de la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
Près de quatre mois plus tard, l'enquête peine à avancer. L'hypothèse de la disparition volontaire a été écartée au profit de la piste criminelle, et une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte.
Selon Le Nouveau Détective, Margaux, une amie de l'adolescente, aurait été en contact avec elle peu de temps avant sa disparition...
D'après Margaux, le comportement de l'adolescente a radicalement changé juste avant qu'elle ne se volatilise. Avant de quitter son domicile, Lina aurait appelé son ami pour lui indiquer qu'elle se mettait en route vers la gare. "Elle m’a dit : 'Je vais partir'. Elle avait l’air normale (...) Mais ensuite, quand j’ai voulu la rappeler, elle n’a pas décroché", confie-t-elle. Par la suite, les deux jeunes femmes discutent par SMS. "Bizarrement, elle ne m’a plus répondu que par des 'OK !' ou des 'd’accord !' Ce n’est pas son genre", poursuit Margaux. Pourquoi ce comportement lui a-t-il semblé si étrange ?
Auprès du Nouveau Détective, Margaux affirme que son amie "n'utilisait jamais de ponctuation". Quelqu'un aurait-il envoyé ces messages à la place de Lina ? Difficile à dire.
D'après BFMTV, les enquêtes opérationnelles de terrain sont terminées. "Il y a la prise en compte de l'ensemble des bornages téléphoniques, le jour même, dans le créneau horaire", explique François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Aujourd'hui, l'enquête est menée par pas moins de 19 gendarmes qui s'y consacrent entièrement. L'objectif de cette manoeuvre est d'obtenir un maximum de témoignages permettant d'expliquer, enfin, ce qu'il s'est passé le jour de la disparition de Lina.
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