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Qui n’a jamais entendu parler du PER ? Le nouveau plan d’épargne retraite, mis en place par Bruno Le Maire au cours de la précédente mandature, est aujourd’hui très apprécié des Françaises et des Français. C’est un outil puissant, rappelle 20 minutes sur son Journal des Seniors, pour préparer sa retraite et défiscaliser en même temps. Depuis 2019, il est venu remplacer plusieurs autres placements, tels que le PERP ou le Madelin Retraite. Seulement voilà : si efficace soit-il, ce produit ne présente guère d’intérêt pour celles et ceux qui auraient déjà liquidé leurs droits. Est-ce à dire qu’il n’est plus possible d’épargner passée la cessation d’activité ?
Fort heureusement, non ! Il n’est jamais trop tard pour mettre de l’argent de côté. A condition de savoir comment s’y prendre et, comme a pu l’expliquer Philippe Crevel à plus d’une reprise dans colonnes, ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier. Mais quelles sont, dans ce cas, les options dont peuvent bénéficier les retraités ? Deux produits viennent d’entrée de jeu en tête : le plan d’épargne en actions (PEA) ainsi que l’assurance-vie, que les Françaises et les Français connaissent bien. Deux biens d’épargnes plus qu’avantageux quand ils sont utilisés correctement. Récapitulatif.
Assurance-vie : quels sont ses atouts pour les retraités ?
Difficile, en effet, de passer à côté de l’assurance-vie. D’aucuns prétendent en effet qu’il s’agit du placement préféré des épargnants, en compétition directe avec le livret A. Elle affiche plusieurs points forts : elle peut être alimentée aussi souvent que souhaité, sans limite d’âge ou d’activité. L’épargne placée y est sécurisée et peut être récupérée en rente complémentaire, rachetée en intégralité ou pour partie. En outre, c’est l’occasion de réduire son imposition et de préparer sa succession. Attention toutefois, la rentabilité n’est pas assurée avant la 8ème année.
PEA : à quel âge faut-il y penser ?
Le plan d’épargne en actions, de même que le plan d’épargne entreprise (PEE) constituent aussi deux bons placements. Seulement, explique le magazine Dossier Familial sur son site, ce sont des produits plus adaptés à la pré-retraite.
Le PEE est généralement proposé par l’entreprise et permet d’épargner de façon “quasi-indolore” puisqu’il est possible d’y verser ses primes d’intéressement ou sa participation. En outre, les frais de gestions sont à la charge de l’employeur. Il faut cependant attendre 5 ans avant de pouvoir récupérer l’argent placé.
Le PEA, pour sa part, ne peut accueillir que des actions européennes ou provenant de fonds investis sur des plans en action. L’argent placé peut être récupéré avant cinq ans, mais c’est malheureusement s’asseoir sur l’exonération d’impôt à laquelle il est pourtant possible de prétendre en temps normal. Du reste, c’est un placement qui peut s’avérer très rentable et que Philippe Crevel recommandait dans nos colonnes pour diversifier son épargne passés les 60 ans.
Retraite : ne pas oublier l’immobilier
L’immobilier constitue un troisième volet à ne pas négliger : il peut servir à préparer sa retraite alors que l’on est encore actif mais peut aussi s’avérer rentable après la liquidation des droits. Particulièrement dans le cadre d’un investissement locatif.
Plusieurs options se présentent alors aux investisseurs, y compris celles et ceux ayant d’ores et déjà pris leur retraite : il y a les SCPI, que l’on appelle aussi pierre papier, qui permettent de dégager des revenus complémentaires sans avoir besoin de placer trop d’argent. Sans oublier, bien sûr le format LMNP (loueur meublé non professionnel), qui permet de défiscaliser les loyers perçus pendant de nombreuses années et que l’avocat fiscaliste Thomas Carbonnier a eu l’occasion de recommander dans nos colonnes.