De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’inflation a fait son grand retour. Et comme toujours, cela a largement de quoi inquiéter les épargnants. Cela n’a rien d’étonnant, rappelle Le Monde : c’est elle qui dicte tout ou partie de l’avenir du monde des investissements. Les taux d’intérêts sont en effet fonction de son évolution, de même que la valorisation des marchés d’actions ou "le destin des quelque 18 000 milliards d’euros de dette souveraine à taux négatifs". C’est elle aussi, ainsi qu’a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet, qui ronge les bas-de-laine des investisseurs et leur fait perdre de l’argent.
Le Livret A, dont le taux de rendement sera bientôt revu à la hausse, fait malheureusement partie de ses victimes : il n’est pas assez rentable pour continuer à rapporter de l’argent aux épargnants. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’existe aucun produit d’épargne susceptible de les protéger de ces douloureux manques à gagner, informe MoneyVox sur son site spécialisé.
Quel placement pour se protéger de l’inflation ?
C’est le cas du Livret d’Epargne Populaire (LEP), indiquent-ils. Il s’agit, souligne l’administration française sur le site du service public, d'un "placement garanti et défiscalisé, avec un taux d’intérêt qui est le double de celui du Livret A". De quoi attirer le chaland ! Mais attention… Il n'est pas accessible à tous, poursuit la plateforme officielle : "Vous pouvez en bénéficier si vos revenus ne dépassent pas certains plafonds".
Au total, précise MoneyVox, jusqu’à 15 millions de Françaises et de Français sont susceptibles d’y prétendre mais le placement demeure très largement sous-utilisé. C’est le nombre de parts du quotient familial qui permet, ou non, d’en ouvrir un. Ainsi, une personne seule ne devra pas gagner plus de 20 016 € à l’année pour pouvoir en bénéficier. Dans le cadre d’un foyer accueillant quatre individus, ce montant grimpe à 52 086 €.