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Quelques jours après les attentats de Paris, vendredi 13 novembre, on apprenait que la RATP était l’entreprise qui comptait le plus de personnes faisant l’objet d’une fiche "S" et que certains employés radicalisés refusaient notamment de saluer les femmes.
Peu à peu, les langues se sont déliées et les témoignages ont afflué dans différentes entreprises (aéroport d’Orly, La Poste, La SNCF…) pour faire le même constat, celui d’employés musulmans qui pratiquent leur religion de manière rigoriste, parfois à l’encontre des principes de laïcité.
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Les sites nulcéaires d'EDF pas épargnées
Cette fois-ci, on apprend que les sites nucléaires d’EDF ne sont pas aussi épargnés par la radicalisation de certains employés. Selon le Journal Du Dimanche, une réunion du Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire s'est tenue autour de cette question le 6 octobre dernier.
Au cours de cette réunion, Christophe Quintin, haut-commissaire de défense à la sécurité nucléaire, a reconnu que des salariés se voient régulièrement refuser l’accès aux centrales, au motif notamment de dérives islamistes, mais sans être totalement précis. "Il a bien parlé de radicalisation même si sa réponse était évasive, a confirmé au JDD Michel Lallier, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du secret-défense."
Une personne par semaine refoulée pour radicalisation
Un mois plus tard, le 4 novembre dernier, Christophe Quintin en avait dit plus lors d’une conférence. Il avait estimé que "[ses] services sortaient des centrales une personne par semaine pour des phénomènes de radicalisation", explique une personne présente à cette conférence. Selon le haut-commissaire, quelques dizaines de cas par an de dérives religieuses seraient détectées.
L’hebdomadaire cite en exemple le cas de Clément Reynaud, un ingénieur chimiste converti à l’islam depuis 2010, fiché par la DGSI, les services de renseignements français, après que la sécurité du site a donné l’alerte sur l’évolution de son comportement. Ou encore l’exemple d’un jeune Belge parti rejoindre l’Etat islamique en Syrie et qui avait été pendant plusieurs années ingénieur à la centrale de Doel, exploitée par le Français Engie (ex-GDF Suez), et où il pouvait accéder à la zone du réacteur.
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