Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Livret A, LDDS, LEP… Les produits d’épargne réglementés sont multiples et permettent de placer plusieurs dizaines de milliers d’euros, tout en étant garantis par l’État. Votre argent reste, pour la plupart des livrets, disponible à tout moment et la fiscalité demeure faible, voire inexistante. Ont-ils par ailleurs tous les mêmes avantages ?
Épargne réglementée : quel livret rapporte le plus ?
Alors que le taux du Livret A était maintenu à 0,5% depuis le 1er février 2020, il est passé à 1%, lors de la révision du 1er février. Suivant les préconisations de la Banque de France et en raison de la reprise de l’inflation, les rendements du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), et du livret jeune ont aussi été rehaussés à 1%. Le PEL reste à 1%. Quant au Livret d'épargne populaire (LEP), il a bondi à 2,2%, détaille le Service public. Il couvre ainsi intégralement l'inflation passée.
Pour rappel, "le plafond du livret A est fixé à 22 950 € pour les particuliers et à 76 500 € pour les associations, hors calcul des intérêts capitalisés. Le plafond du LDDS est fixé à 12 000 € et celui du livret jeune à 1 600 €", peut-on lire sur le site gouvernemental. Le plafond du LEP, encoure sous-utilisé, est de 7 700 €. Seuls 13,3% des Français adultes en possèdent un. Pourtant, près de la moitié des Français y seraient éligibles. Pour les inciter à franchir le cap, les modalités d'ouverture ont été simplifiées depuis la publication d’un décret en mars 2021.
Quels sont ceux qui pourraient alors en profiter ? Est-il judicieux de laisser toutes vos économies sur votre Livret A ? Faisons le point dans notre diaporama ci-dessous.