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"La réouverture des cafés, hôtels et restaurant signe le retour des jours heureux ! Nul doute que les Français seront là pour retrouver cette part de l'esprit français, de notre culture et de notre art de vivre. En ces temps difficiles, l'Etat continuera à soutenir ce secteur", écrivait récemment Emmanuel Macron, au sujet de la crise sanitaire. Depuis quelques semaines, déjà, ses ministres alertent sur les dangers que représente la forte récession économique, engendrée par la pandémie de coronavirus Covid-19, rappelle Le Figaro. A en croire les dernières annonces, elle était estimé à 11,4% du PIB.
Il s'avère cependant que le secteur de la restauration ne sera pas le seul à bénéficier de réelles aides financières et que l'Etat n'est qu'un soutien parmi d'autres. En effet, comme le précise Capital, les caisses de retraites ont elles aussi décidé d'intervenir, en faveur cette fois des actifs. Elles proposent donc un panel de mesures pour épauler les Françaises et les Français. Certaines pourraient vous concerner.
Qui sont les Français concernés ?
Experts-comptables, agents généraux d'assurance, sages-femmes, médecins, vétérinaires, avocats et notaires… De nombreux actifs pourraient théoriquement profiter des aides évoquées par le mensuel spécialisé en économie. Il n'est pas toujours nécessaire d'être salarié : dans certains cas, les fonctionnaires et les indépendants sont aussi protégés. Les retraités, eux, ne sont a priori pas concernés.
L'intégralité des efforts consentis par les caisses de retraites sont financés par une ponction sur le fond de solidarité.
Salariés, fonctionnaires, indépendants… A quels aides avez-vous droit ?
Sans surprise, l'accès aux aides dont parle Capital dépend aussi de la situation - ou au moins du statut - de tout un chacun. Pour les salariés, par exemple, l'Agirc-Arrco offre jusqu'à 1 500 euros, sous réserve d'avoir contacté sa caisse de retraite. Chaque demandeur devra aussi remplir le formulaire associé et fournir les documents requis (bulletins de paie). Pensez à engager les démarches avant la fin du mois de juillet.
Pour les indépendants, le plafond est moins généreux : il grimpe jusqu'à 1 250 euros, nets de charges et d'impôts. En revanche, il n'est pas nécessaire d'en faire la demande : elle est versée directement par l'Urssaf a tous les travailleurs remplissant les bonnes conditions.
Les fonctionnaires, eux, ne pourront a priori pas jouir d'une aide généralisée. Cependant, parce que l'action sociale est gérée par leurs employeurs, ils peuvent s'adresser à eux, précise Capital. Par ailleurs, rien n'empêche de contacter sa caisse de retraite pour demander de l'aide à échelle individuelle…
Quid des professions libérales ?
Les professions libérales, ainsi que certains secteurs de la santé, sont également représentés. N'importe quel médecin libéral peut demander jusqu'à 2 000 euros d'aide à la caisse autonome de retraite des médecins de France, là encore nets d'impôts comme de charge. Les sages-femmes, elles, peuvent compter sur 1 000 euros de soutien, tandis que les dentistes peuvent espérer toucher jusqu'à 4 500 euros, versés en plusieurs fois. Encore faut-il, cependant, avoir mis un terme à son activité pendant le confinement. Enfin, pour les vétérinaires, les montants exacts alloués seront déterminés au cas par cas.
Les avocats aussi sont protégés par leur caisse, souligne Capital… S'ils touchent moins de 25 000 euros par an. Cette fois, il faudra en faire la demande auprès de la caisse nationale des barreaux français (CNBF).