La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Réorientez votre patrimoine
Dans la mesure du possible, bordez vos investissements immobiliers avant d’avoir franchi le cap des 50/55 ans car, au-delà, les banques regimbent à prêter sur une longue période. Ouvrez un contrat d’assurance-vie, moins pour des raisons successorales que fiscales. Si vous le conservez durant 8 ans, vous pourrez effectuer des rachats défiscalisés à hauteur de 9600 euros/an (pour un couple marié).
Si vous pouvez profiter d’un dispositif d’épargne salariale, réaffectez-le sur un support sans risque pour mettre votre cagnotte à l’abri des aléas boursiers. Pensez à racheter des trimestres de retraite. C’est notamment possible au titre des années d'études supérieures ou des années de cotisations incomplètes. Tous rachats confondus, vous pouvez racheter jusqu’à 12 trimestres. Il est possible de payer l’intégralité du montant dû en un seul versement, soit échelonner le paiement, par prélèvements mensuels d’égal montant si plusieurs trimestres sont acquis.
Comprenez à quelle sauce vous allez être mangé
Si vous êtes dans le privé, votre revenu net de remplacement dépassera rarement 60%. Il sera constitué par la retraite du régime général, versée par la sécu, et les pensions versées par les régimes complémentaires Arcco (non-cadre) et Agirc (cadre).
L’ensemble de ces prestations est soumis aux cotisations sociales. Depuis 2015, le revenu fiscal de référence (RFR) sert de critère pour déterminer le taux de CSG (réduit ou plein) qui s’appliquera à votre retraite. Ce taux va de 3,80 à 6,60%. Si votre revenu fiscal de référence dépasse 21 408 euros (avec 2 parts) votre pension de retraite brute (régime général) vous collectionnerez tous les malus. Vous devrez aussi payer 1% de cotisation maladie sur les sommes versées par les régimes complémentaires.
Faites le point sur votre situation
Théoriquement, vous n’avez pas grand-chose à faire. Passé 55 ans, vous recevrez une Estimation Indicative Globale (EIG) à domicile. Elle vous permet de savoir quand vous aurez cumulé assez de trimestres pour prendre votre retraite et vous donne une estimation de vos futures indemnités.
Si quelque chose ne colle pas, prenez un rendez-vous avec un conseiller afin de faire rectifier d’éventuelles erreurs. Vous aurez besoin de lui fournir les justificatifs retraçant votre carrière (employeurs, fiches de paie). Certains cabinets de conseil en retraite peuvent se charger de reconstituer ce parcours à votre place. Comptez environ 1000 euros pour un dossier pas trop complexe.
Faites votre demande de retraite dans les temps
Si vous travaillez dans le privé, votre demande doit être formulée 4 mois avant la date de départ souhaitée. Cette demande peut être effectuée en ligne, mais il est plus prudent d’envoyer le formulaire dédié à cet effet - Cerfa n°10916*06 pour la Cnav et formulaire spécifique pour Agirc-Arcco - par courrier avec AR. Si vous avez un Plan d’Epargne Retraite Populaire (PERP) ou un Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif (Perco) en cours, demandez la délivrance des fonds. Et, si vous envisagez de travailler une fois à la retraite, renseignez-vous sur le cumul autorisé entre votre pension et de nouveaux revenus d’activité.
Soyez prévoyant
Avant de quitter la vie active, faites un check-up médical complet pendant que votre mutuelle d’entreprise vous couvre. Et pensez à l’avenir : l’assureur qui vous couvre en tant qu’actif doit vous proposer un contrat aux garanties équivalentes, sans majorer votre cotisation de plus de 50% lorsque vous quittez la vie active. Vous avez alors 6 mois pour profiter de ce droit ou aller pour vous assurer auprès de la concurrence.