De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les mêmes règles pour tous. La validation des trimestres s’obtient de la même manière dans l’ensemble des régimes de base du privé. Toutefois, ceux-ci ne sont pas décomptés de date à date (soit à partir des trimestres civils durant lesquels vous avez travaillé), mais à partir des cotisations versées à votre régime de base. Et ce, que vous soyez salarié ou indépendant.
Les fonctionnaires font cependant exception : ils doivent de leur côté travailler 90 jours pour avoir droit à un trimestre, rapporte Capital. Les trimestres des personnes étant à temps partiel sont donc retenus au prorata du temps travaillé. Ainsi, un fonctionnaire étant à mi-temps (50%) ne pourra valider que 2 trimestres par an, quel que soit le montant de son salaire.
Quelle rétribution minimale doivent alors percevoir les autres actifs cette année ?
Validation d’un trimestre : quel est le nouveau barème 2020 ?
1 522,50 euros de revenus minimum. Voici le montant fixé cette année pour valider un trimestre d’assurance vieillesse. Soit 150 fois le Smic horaire brut établi à 10,15 euros depuis le 1er janvier 2020 et donc 18 euros de plus qu’en 2019, note Le Figaro.
Il faudra ainsi cotiser 3 045 euros pour en avoir deux, 4 567,50 euros pour trois et 6 090 euros pour quatre.
Cela est également possible en travaillant à mi-temps : un salarié ou un indépendant peut acquérir 4 trimestres par an s’il cotise à hauteur de 6 090 euros ; même s’il est rémunéré au-dessus du plafond de la Sécurité sociale, puisque les cotisations sociales sont calculées sur la base d’un plafond “réduit”.