De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les mêmes règles pour tous. Tel est l’objectif de cette réforme des retraites tant controversée. Si aujourd’hui, les salariés du public et du privé ne sont pas soumis aux mêmes droits, cela devrait changer. Ce ne sera toutefois pas sans répercussion.
Car jusqu’ici, les fonctionnaires de catégorie active ont la possibilité de partir à la retraite à 57 ans, contre 62 dans le privé, rappelle Franceinfo. En mettant fin aux différences de régimes, infirmiers, aides-soignants, puéricultrices... risquent ainsi de perdre leur droit à la retraite anticipée.
400 000 personnes concernées
Au total, 400 000 agents de la fonction publique pourraient être concernés. Pour simplifier le système, le gouvernement entend fixer l’âge de départ à la retraite à 62 ans pour tous !
Quid de la pénibilité ? Celle-ci devrait tout de même être prise en compte. Car comme le stipule à Franceinfo Marielle Lagaye, aide-soignante, son métier, implique du travail de nuit. Elle juge qu’il est beaucoup trop fatiguant pour partir à la retraite après 57 ans.
Se voulant rassurant, le haut-commissaire aux retraites précise que, tout comme dans le privé, les horaires de nuit, le travail posté ou le travail répétitif seraient étudiés. Ils pourraient d’ailleurs faire baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans.
Une perte de 3 ans
Selon les syndicats, cette mesure reste insuffisante. D’autant que d’autres professions (surveillants de prison ou contrôleurs aériens) bénéficient de ce droit à la retraite anticipée.
Pour le moment, seuls les métiers régaliens (gendarmes, policiers), préserveraient ce droit.
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