De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La chaleur dans les bureaux et entreprises pendant l’été oblige souvent à mettre en marche la climatisation. A des températures qui peuvent s’avérer trop fraiches pour les femmes. Ce n’est pas une remarque sexiste mais bien une constatation faite par deux chercheurs de l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas.
Leur étude, publiée dans la revue Nature Climate Change et relevée par le New-York Times, démontre en effet que les climatiseurs se basent actuellement sur "un modèle de confort développé dans les années 1960", qui s’appuie sur des mesures établies à partir du métabolisme humain. Mais c’est un homme de 40 ans et de 70 kilos qui avait été choisi pour ces calculs.
2 à 3% de plus
Pourtant, le métabolisme des femmes produirait "35% de chaleur de moins que celui utilisé actuellement dans le modèle mathématique", selon les auteurs de l’étude. Il faudrait alors que la climatisation ne soit plus à 21 degrés seulement mais de 2 ou 3 degrés supplémentaires.
Cette différence s’explique également par les tenues différentes adoptées au travail par les hommes et les femmes. "Un des scientifiques qui a commenté l'étude relève par exemple que les hommes continuent de porter en été des costumes cravates. Les femmes, elles, passent aux jupes et aux sandales. De quoi aggraver la différence de ressenti de la clim' entre sexes", précise Europe 1.
Réviser les modèles de climatiseurs permettrait également de réduire la pollution. "Dans de nombreux bureaux, la consommation d'énergie est beaucoup plus élevée puisque le standard est calibré sur la chaleur produite par les hommes. Si vous avez une vision plus précise des besoins des gens qui y travaillent, vous pourriez gâcher beaucoup moins d'énergie et cela veut dire que l’émission de dioxyde de carbone est plus basse", estiment les chercheurs.
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