De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nouveau rebondissement dans l’affaire de la disparition de Karine Esquivillon, en Vendée. Son mari, Michel Pialle a été placé en garde à vue ce mercredi matin, comme le révèle Le Parisien, après la confirmation de l’AFP. Dans la commune de Maché, les enquêteurs ont fait irruption dans le domicile familial pour l’interpeller. Le père de famille de 52 ans, serait soupçonné d’être à l’origine de messages troublants, prétendument envoyés par la disparue début avril.
Le 9 mai dernier, un appel à témoins avait été lancé pour tenter de retrouver la mère de cinq enfants, dont personne n’a de nouvelle depuis le 27 mars dernier. Le mari avait dans un premier temps confirmé aux enquêteurs que sa femme, dont il était séparé depuis peu, était partie de son plein gré du domicile conjugal. D’après ses dires, il était en train de chercher leur chat, pour finalement signaler sa disparition aux gendarmes le 3 avril.
Un autre témoignage met en doute sa sincérité
Une des filles de Michel Pialle et Karine Esquivillon avait reçu des nouvelles de sa mère par SMS, et notamment des photos de la dune du Pilat, laissant penser dans un premier temps à une fuite volontaire. Mais le téléphone a par la suite été retrouvé dans un fossé. Et, selon Le Parisien, les enquêteurs ont pu établir que les photos en question n'avaient pas été envoyées par la mère de famille, mais par quelqu'un sur la commune de Maché, et qu'elles étaient, qui plus est, extraites d'un site Internet.
Les enquêteurs auraient commencé à avoir des doutes en s’intéressant au passé trouble de Michel Pialle. En effet, condamné à plusieurs reprises pour escroquerie, il est décrit comme pouvant faire preuve d'un "comportement mythomaniaque" dans un jugement de divorce de 2003 d'une précédente union et capable "d'inventer des scénarios rocambolesques". Son casier judiciaire suscite le doute des enquêteurs quant à son statut dans la disparition de Karine Equivillon.