De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cédric Jubillar continue de nier toute implication avec la disparition de sa femme. Incarcéré depuis le vendredi 18 juin 2021, cet artisan plaquiste de 33 ans est suspecté d'avoir tué son épouse, Delphine Jubillar. Rappelez-vous : cette mère de famille s'est volatilisée la nuit du 15 au 16 décembre 2020, dans le petit village de Cagnac-les-Mines (Tarn). Très attachée à ses enfants, sur le point de démarrer une nouvelle vie… Cette infirmière n'avait aucune raison valable de disparaître sans laisser de trace. Pour différentes raisons, les enquêteurs ont rapidement délaissé l'hypothèse d'un départ volontaire au profit de la piste criminelle.
Pendant six mois, les gendarmes chargés de l'affaire ont fait mine de n'avoir aucune piste. En réalité, ils surveillaient de très près Cédric Jubillar, qu'ils auraient suspecté dès les premières heures de l'enquête. Ils ont mis le père de famille sur écoute et l'ont laissé se constituer partie civile afin de ne pas éveiller ses soupçons.
Cédric Jubillar : une dispute conjugale le soir de la disparition ?
Les enquêteurs ont finalement élaboré un scénario : d'après eux, une dispute aurait éclaté entre le couple ce soir-là, après que le père de famille a découvert la liaison de sa femme avec un autre. En effet, Delphine entretenait une relation virtuelle depuis plusieurs mois avec un homme marié de Montauban. Quelques heures avant sa disparition, à 23 heures, l'infirmière a envoyé une photo d'elle en tenue de nuit et douchée à son amant. C'est le dernier signe de vie donné par la disparue.
De son côté, Cédric Jubillar nie fermement avoir tué Delphine. Selon les dernières informations du Nouveau Détective, il aurait même accusé un habitant de Cagnac-les-Mines d'être l'auteur du meurtre de sa femme…
Cédric Jubillar : "Je veux savoir où est ma femme !"
Cédric Jubillar accuse un ouvrier de Cagnac-les-Mines d'être à l'origine de la disparition de sa femme. Selon Le Nouveau Détective, le suspect aurait fait écouter un enregistrement téléphonique à une de ses maîtresses, Nelly. "Je veux savoir où est ma femme !", aurait déclaré le père de famille à l'homme qu'il accuse. Il lui reproche, entre autres, d'avoir caché la dépouille de sa femme "sous une plaque de fer". Selon l'ex amante de Cédric, cette conversation pourrait bien être un stratagème élaboré par le suspect pour tromper les enquêteurs. Pour rappel, le trentenaire était sur écoute durant l'enquête.
Au cours de l'enquête, Cédric Jubillar a également évoqué l'hypothèse selon laquelle Delphine Jubillar serait partie en Espagne...
Cédric Jubillar : l'hypothèse du départ en Espagne
Au cours de l'enquête, Cédric Jubillar a partagé l'hypothèse selon laquelle Delphine Jubillar serait partie de son propre gré. Selon les informations de L'Indépendant, il aurait suggéré que son épouse avait pu fuir en Espagne : "J'espère qu'elle est vraiment partie et qu'il ne lui est rien arrivé", confiait-il. Lors de l'audition de remise en liberté du suspect, le 4 juillet 2021, l'avocat général "s'était lui-même étonné que le mari persiste à évoquer cette piste de la fuite au-delà des Pyrénées", explique le quotidien régional. Une autre théorie, qui semble improbable, a également été fouillée par les enquêteurs, après des propos de Cédric Jubillar.
Cédric Jubillar : l'hypothèse du départ pour le djihad
Une semaine après la disparition de sa femme, Cédric Jubillar est de nouveau entendu par les gendarmes. La jeune femme n'a toujours pas été retrouvée et le temps presse si elle est vivante quelque part. Comme l'explique Le Parisien, le trentaire évoque "l'hypothèse d'un départ au djihad de son épouse". Une piste "vérifiée mais rapidement refermée", précise le quotidien francilien.
Si cette piste ne tient pas du côté des enquêteurs, Cédric Jubillar persiste à dire que sa femme est sortie volontairement, peut-être même pour regarder les étoiles, comme elle l'avait déjà fait quelques mois auparavant. Alors que ça n'était pas dans ses habitudes, Delphine Jubillar serait, selon lui, sortie promener les chiens seule, en pleine nuit. Les gendarmes, eux, ont acquis la conviction que la jeune mère de famille n'était pas sortie vivante de chez elle. Le principal suspect, dont la demande de remise en liberté a été rejetée une nouvelle fois, continue de nier les accusations portées contre lui.