De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Trois semaines sans nouvelle et une enquête qui n’avance pas. Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre après avoir quitté son domicile, munie seulement de son portable. Selon des témoignages du voisinage, elle serait partie de chez elle entre 23 heures et quatre heures du matin avec ses deux chiens, qui sont revenus seuls à son domicile au petit matin. Toutes les pistes sont exploitées dans cette disparition jugée "inquiétante" depuis le début. Cette femme de 33 ans et mère de deux enfants est-elle partie de son plein gré ? A-t-elle fait une mauvaise rencontre ? A-t-elle retrouvé quelqu’un avant de disparaître ? Les enquêteurs n’ont pas encore la réponse à ces différentes questions, mais le parquet de Toulouse a ouvert une information judiciaire pour enlèvement et séquestration peu avant Noël.
Disparue du Tarn : la présence d'un "camping-car"
Le village de Cagnac-les-Mines (Tarn) a été passé au peigne fin ces dernières semaines : voisins, famille, amis et collègues de la trentenaire ont été interrogés par les forces de l’ordre, qui ont également mené des fouilles au sein de la maison familiale. Plusieurs objets ont été saisis, dont on ne connaît pas la nature ni le lien avec la disparition de Delphine Jubillar. Cité par La Dépêche, l’avocat de son époux a déclaré : "Il y a des recherches à l’intérieur de la maison, mon client a été convoqué par la gendarmerie mais ce n’est pas pour être auditionné".
Lors d’une battue citoyenne organisée le mercredi 23 décembre, plusieurs habitants de cette ville du Tarn ont évoqué la présence d’un "camping-car" ou d’un "fourgon" qu’ils ne voyaient plus depuis la disparition de Delphine Jubillar. Alors que ses proches ne croient pas à une disparition volontaire, cette piste peut-elle être la bonne ? Le propriétaire du fourgon s’est exprimé pour la première fois auprès de 100% radio et il a décidé de couper court aux rumeurs.
Disparue du Tarn : le propriétaire du fourgon n'a "aucun lien" avec cette affaire
La piste du "camping-car", qui est en réalité un fourgon, a été avancée pour la première fois par des habitants de Cagnac-les-Mines auprès de La Dépêche. L'un d'entre eux expliquait alors : "Le propriétaire de ce véhicule jouait à la pétanque régulièrement à quelques mètres du domicile du couple. Et étrangement, on ne l'a plus revu lorsque cette femme a disparu". Le parquet n'a jamais mentionné cette piste plus qu'une autre, mais cette petite phrase a suffit pour lancer la rumeur. Qui est cet homme ? Pourquoi se trouvait-il à Cagnac-les-Mines ? Pourquoi est-il parti ? Le mystère a persisté pendant plusieurs jours... Avant que l'homme concerné s'exprime enfin.
Le propriétaire du mystérieux fourgon a transmis aux journalistes de 100% radio une déclaration dans laquelle il affirme "n’avoir aucun lien avec cette affaire". S’il reconnaît avoir brièvement fréquenté la famille de Delphine Jubillar, sans donner plus de détails, il explique avoir été contrôlé par les gendarmes "dix jours avant la disparition, précisément au boulodrome". "Jouant très régulièrement à la pétanque et ce depuis plus d’un an, une majeure partie des joueurs, jeunes et anciens, me connaissaient et connaissaient mon véhicule", ajoute-t-il.
Où se trouve-t-il actuellement ? Auprès de 100% radio, cet homme qui souhaite rester anonyme explique se trouver "actuellement dans l’Aveyron, chez moi, à la disposition des enquêteurs". Cette piste écartée, quelles sont les dernières avancées de l’enquête concernant la disparition de Delphine Jubillar ? L’avocat de son mari a décidé de prendre la parole.
Disparue du Tarn : son mari s'est porté partie civile
Alors que la disparition de la trentenaire demeure inexpliqué, les regards se tournent depuis le début vers son mari Cédric Jubillar, convoqué par les gendarmes lors de la fouille du domicile familial. Depuis le début de l’affaire, certains n’hésitent pas à dresser un parallèle avec l’affaire Jonathann Daval. Interrogé par BFMTV, son avocat Me Jean-Baptiste Alary confie que son client vit très mal ces accusations et la comparaison. Il tient à rappeler que l’époux de la disparu est "présumé innocent et tant qu’aucune charge n’est retenue contre lui, il demeure présumé innocent".
"Il n’a jamais été auditionné autrement qu’en qualité de témoin. Il n’a pas été mis en cause, il n’a pas été placé en garde à vue, il n’a pas été interrogé par un juge d’instruction dans le cadre d’un interrogatoire de première audition préalable à une mise en examen, il est donc, et quand bien même le fut-il, il serait toujours présumé innocent". Cédric Jubillar s’est constitué partie civile dans la disparition de son épouse, auprès de six autres proches de la jeune femme.