De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les recherches se poursuivent, l’espoir s’amenuise. Delphine Jubillar a disparu il y a un mois après avoir quitté son domicile de Cagnac-les-Mines, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 décembre. Depuis, c’est l’incompréhension dans ce village du Tarn où le couple vivait avec ses deux enfants, un garçon de six ans et une fillette de 18 mois.
Affaire Jubillar : à quelle heure est-elle partie ?
Depuis quatre semaines, les auditions se multiplient, les perquisitions s’enchaînent mais on ne sait toujours pas où se trouve la jeune femme, ni si elle est encore en vie. Il faut dire que les gendarmes bénéficient de peu d’éléments pour orienter leurs recherches. L’infirmière de 33 ans semblait appréciée de tous, décrite comme souriante, solaire, mais aussi réservée et discrète sur sa vie privée.
Cette dernière est passée au crible depuis un mois : en instance de divorce avec son époux Cédric, Delphine Jubillar – née Aussaguel – entretenait aussi une liaison épistolaire avec un homme rencontré sur Internet. Son implication a été écartée par les enquêteurs, qui buttent sur un élément : le moment précis de sa disparition. Depuis le début de l’affaire, le témoignage d’une de ses voisines âgée est répété dans les médias : la jeune femme aurait quitté son domicile en pleine nuit en compagnie de ses deux chiens.
La plage horaire de cette sortie nocturne est assez large : Cédric Jubillar est allé se coucher avant son épouse à 23 heures et il a été réveillé par un de ses enfants entre 4 heures et 4h30. La mère de famille a donc disparu pendant ce laps de temps d’environ cinq heures, ce qui est très long.
Affaire Jubillar : le scénario du soir de sa disparition
Les enquêteurs ont réussi à retracer le scénario du soir de sa disparition. Le mardi 15 décembre, Delphine Jubillar est chez elle avec son mari et ses deux enfants, mais on ne sait pas si elle va se coucher ou pas du tout. Interrogé par les gendarmes, le petit Louis raconte que sa mère est venue lui faire un câlin pour lui souhaiter une bonne nuit et qu’il n’avait pas trouvé son comportement étrange, ou différent des autres jours.
Parti se coucher à 23 heures, son époux n’entend rien de particulier jusqu’à 4 heures du matin, où il est réveillé par les pleurs de sa fille. Il remarque alors la disparition de sa femme, introuvable dans la maison, et lance l’alerte à six heures du matin. Que s’est-il passé entre 23 heures et quatre heures du matin ? Delphine Jubillar est-elle sortie quelques minutes seulement après le coucher de son mari ? Est-elle partie après minuit, ou en plein milieu de la nuit ? Juste avant quatre heures du matin ? Les gendarmes s’étonnent de ce mystérieux départ…
Affaire Jubillar : pas de bruit suspect dans la nuit
En quittant son domicile, Delphine Jubillar n’a pris avec elle que son téléphone portable, laissant ses papiers d’identité et son portefeuille. Son mobile a cessé d’émettre seulement quelques heures après et à quatre kilomètres de la maison familiale. Les gendarmes s’étonnent surtout que personne dans les maisons alentour n’ait entendu de bruit suspect en pleine nuit. Pas de porte de voiture qui claque, pas de moteur qui démarre, pas de conversation un peu bruyante ? Pourquoi aurait-elle promené les chiens aussi tard alors que ce n'était absolument pas dans ses habitudes ? Sans l’horaire précis de son départ, difficile de savoir pourquoi ou pour qui la jeune femme a quitté son domicile en pleine nuit.